Discret cet été après avoir perdu son chargé de mission/animateur au printemps, le plan Grands Lacs n’a pas été totalement mis en parenthèse pendant cette période et devrait repartir sur de nouvelles bases tout en conservant ses objectifs initiaux : un plan de protection des lacs articulé autour de la préservation de la ressource en eau, de la préservation des écosystèmes et de la sensibilisation du public aux enjeux de préservation de l’environnement.
Sandra Pierrat & Michel Bertrand.
Sans chargé de mission pour animer le plan, la Communauté de Communes Gérardmer Hautes Vosges (CCGHV) a logiquement fait preuve de beaucoup moins de présence sur le terrain lors de cet été 2023 afin de faire de la prévention et de la sensibilisation auprès des vacanciers, mais aussi des locaux. Le recrutement reste difficile dans le secteur et le service espère pouvoir accueillir rapidement un nouvel élément : « Nous sommes conscients de l’importance de la communication auprès de la population et c’est d’ailleurs pour ça que le profil que nous recherchions était surtout un profil d’animateur. Il faut continuer à intervenir sur le terrain pour sensibiliser aux bons comportements à adopter pour avoir un un impact le plus faible possible sur les lacs et la qualité de l’eau qui se dégrade en raison des changements climatiques et autres pollutions. (…) Il y a également un gros travail à faire sur le danger des espèces invasives. Nous avons signée une convention avec le CEN Lorraine sur ce sujet et sur la protection des zones remarquables. Concernant les espèces invasives, il y a également un travail de formation/sensibilisation à faire avec les agents communaux. Il y a des opérations d’arrachage de la balsamine à effectuer par exemple, et il faut vraiment faire extrêmement attention à la Jussie, s’il elle arrive ici, ça pourrait être la catastrophe… » précise Sandra Pierrat, responsable du service environnement – déchets à la CCGHV.
Travaux à venir et contrat de territoire avec l’agence de l’eau
Certains travaux vont également être menés en 2024 : toujours en partenariat avec le CEN qui a poursuivi son travail d’analyse et de relevé des eaux des lacs, la priorité a été donnée à une opération de restauration au niveau de Katendick. Un travail sera aussi effectué sur le delta des Plombes ainsi que sur un autre delta qui devrait prochainement être défini en lien le Syndicat Mixte Moselle-Amont qui gères cours d’eau/milieux aquatiques ainsi que des inondations. La signature d’un contrat de territorial eau & climat avec l’Agence de l’Eau est également imminente. Il permettra à l’agence d’avoir un regard sur les actions et travaux de la CCGHV et intégrera le plan Grands Lacs jusqu’en 2026. Il portera principalement sur le petit cycle de l’eau (distribution d’eau potable, assainissement etc.) et le grand cycle de l’eau (zones humides, ressource en eau etc.). Rappelons que la plupart des travaux menés dans le cadre du plan sont d’ailleurs financés en majeure partie par l’Agence de l’Eau.
Plusieurs actions et projets vont donc voir le jour en 2024 même si le plan a mis un certain temps à réellement se déployer : « Il y a vraiment beaucoup de partenaires impliqués, ce qui explique que ça mette du temps à avancer parfois. Nous travaillons avec le CEN et l’Agence de l’Eau, mais aussi la DDT, l’ONF, la Fédération de Pêche, le syndicat Moselle-amont etc. » ajoute Michel Bertrand, élu de référence sur le sujet.
Discret cet été après avoir perdu son chargé de mission/animateur au printemps, le plan Grands Lacs n’a pas été totalement mis en parenthèse pendant cette période et devrait repartir sur de nouvelles bases tout en conservant ses objectifs initiaux : un plan de protection des lacs articulé autour de la préservation de la ressource en eau, de la préservation des écosystèmes et de la sensibilisation du public aux enjeux de préservation de l’environnement.
Sandra Pierrat & Michel Bertrand.
Sans chargé de mission pour animer le plan, la Communauté de Communes Gérardmer Hautes Vosges (CCGHV) a logiquement fait preuve de beaucoup moins de présence sur le terrain lors de cet été 2023 afin de faire de la prévention et de la sensibilisation auprès des vacanciers, mais aussi des locaux. Le recrutement reste difficile dans le secteur et le service espère pouvoir accueillir rapidement un nouvel élément : « Nous sommes conscients de l’importance de la communication auprès de la population et c’est d’ailleurs pour ça que le profil que nous recherchions était surtout un profil d’animateur. Il faut continuer à intervenir sur le terrain pour sensibiliser aux bons comportements à adopter pour avoir un un impact le plus faible possible sur les lacs et la qualité de l’eau qui se dégrade en raison des changements climatiques et autres pollutions. (…) Il y a également un gros travail à faire sur le danger des espèces invasives. Nous avons signée une convention avec le CEN Lorraine sur ce sujet et sur la protection des zones remarquables. Concernant les espèces invasives, il y a également un travail de formation/sensibilisation à faire avec les agents communaux. Il y a des opérations d’arrachage de la balsamine à effectuer par exemple, et il faut vraiment faire extrêmement attention à la Jussie, s’il elle arrive ici, ça pourrait être la catastrophe… » précise Sandra Pierrat, responsable du service environnement – déchets à la CCGHV.
Travaux à venir et contrat de territoire avec l’agence de l’eau
Certains travaux vont également être menés en 2024 : toujours en partenariat avec le CEN qui a poursuivi son travail d’analyse et de relevé des eaux des lacs, la priorité a été donnée à une opération de restauration au niveau de Katendick. Un travail sera aussi effectué sur le delta des Plombes ainsi que sur un autre delta qui devrait prochainement être défini en lien le Syndicat Mixte Moselle-Amont qui gères cours d’eau/milieux aquatiques ainsi que des inondations. La signature d’un contrat de territorial eau & climat avec l’Agence de l’Eau est également imminente. Il permettra à l’agence d’avoir un regard sur les actions et travaux de la CCGHV et intégrera le plan Grands Lacs jusqu’en 2026. Il portera principalement sur le petit cycle de l’eau (distribution d’eau potable, assainissement etc.) et le grand cycle de l’eau (zones humides, ressource en eau etc.). Rappelons que la plupart des travaux menés dans le cadre du plan sont d’ailleurs financés en majeure partie par l’Agence de l’Eau.
Plusieurs actions et projets vont donc voir le jour en 2024 même si le plan a mis un certain temps à réellement se déployer : « Il y a vraiment beaucoup de partenaires impliqués, ce qui explique que ça mette du temps à avancer parfois. Nous travaillons avec le CEN et l’Agence de l’Eau, mais aussi la DDT, l’ONF, la Fédération de Pêche, le syndicat Moselle-amont etc. » ajoute Michel Bertrand, élu de référence sur le sujet.
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