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jeudi 04 juillet

Académie de Patois : rassembler les associations de patoisants

Seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin...

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Serge Renou et Cllare

Serge Renou et Cllare Chevry.

L’assemblée générale de l’Académie de Patois avait lieu ce mercredi matin à la salle des Armes de l’hôtel de ville où les 26 adhérents se sont réunis pour cette séance dirigée par Serge Renou qui suppléait Yvon Martin, exceptionnellement absent.

A l »heure où la promotion des langues régionales semblent de nouveau à l’ordre du jour sur le plan national, l’académie locale avait le plaisir d’accueillir quelques nouveau adhérents, et parmi eux Cllare Chevry, jeune femme de Meurthe-et-Moselle qui étudie à l’université de Nancy 2 où elle suit une licence de science du langage. La moitié de sa famille venant de Poitier, elle a pris son prénom Patois d’origine Marais-Poitevin et parle le patois de Lunéville où elle a grandi. Un patois qu’elle a appris à l’âge de 14 ans et qui lui a donné le goût des langues régionales qu’elles étudient et qu’elle apprend. Actuellement, elle essaye d’aller à la rencontre des associations de patoisants de Lorraine avec par la suite pour objectif de proposer quelque chose de plus unifié sur le territoire : « En Lorraine, les associations de patois sont très locale, très isolées, il faudrait pouvoir les faire se rencontrer et les réunir » précise-t-elle.

ag academie de patois  (2)Et comme le rappelait l’académie de patois locale, « tous les pays d’Europe ont signé la charte des langues régionales. Le collectif  « Pour que vivent nos langues » a fait adopter une loi par l’Assemblée Nationale pour promouvoir les langues régionales. (très  actifs : les Bretons, Basques, Catalans et Corses) « Je veux que nos langues régionales soient encore mieux enseignées et préservées qu’elles trouvent leur place dans l’espace public… Toutes les langues sont égales dans la dignité ! » affirmait récemment Emmanuel Macron » précisent les patoisants locaux qui veulent donc garder l’espoir. Mais comme l’a déclaré Serge Renou, la loi 1901 est restrictive pour les petites associations comme l’Académie de Patois qui peine à maintenir ses effectifs au comité d’administration…

L’amicale doit aussi pouvoir renforcer sa trésorerie en vendant ses productions dont il a fallu payer l’impression (dictionnaires, recueils, DVD etc.). Dans le sillage de leurs amis du Val d’Ajol qui ont traduit en patois un épisode de Tintin, les patoisants envisagent également de faire de même avec une BD consacrée aux Grandes Gueules, le film… A suivre !

académie de patois

Srge Renou

Serge Renou et Cllare

Serge Renou et Cllare Chevry.

L’assemblée générale de l’Académie de Patois avait lieu ce mercredi matin à la salle des Armes de l’hôtel de ville où les 26 adhérents se sont réunis pour cette séance dirigée par Serge Renou qui suppléait Yvon Martin, exceptionnellement absent.

A l »heure où la promotion des langues régionales semblent de nouveau à l’ordre du jour sur le plan national, l’académie locale avait le plaisir d’accueillir quelques nouveau adhérents, et parmi eux Cllare Chevry, jeune femme de Meurthe-et-Moselle qui étudie à l’université de Nancy 2 où elle suit une licence de science du langage. La moitié de sa famille venant de Poitier, elle a pris son prénom Patois d’origine Marais-Poitevin et parle le patois de Lunéville où elle a grandi. Un patois qu’elle a appris à l’âge de 14 ans et qui lui a donné le goût des langues régionales qu’elles étudient et qu’elle apprend. Actuellement, elle essaye d’aller à la rencontre des associations de patoisants de Lorraine avec par la suite pour objectif de proposer quelque chose de plus unifié sur le territoire : « En Lorraine, les associations de patois sont très locale, très isolées, il faudrait pouvoir les faire se rencontrer et les réunir » précise-t-elle.

ag academie de patois  (2)Et comme le rappelait l’académie de patois locale, « tous les pays d’Europe ont signé la charte des langues régionales. Le collectif  « Pour que vivent nos langues » a fait adopter une loi par l’Assemblée Nationale pour promouvoir les langues régionales. (très  actifs : les Bretons, Basques, Catalans et Corses) « Je veux que nos langues régionales soient encore mieux enseignées et préservées qu’elles trouvent leur place dans l’espace public… Toutes les langues sont égales dans la dignité ! » affirmait récemment Emmanuel Macron » précisent les patoisants locaux qui veulent donc garder l’espoir. Mais comme l’a déclaré Serge Renou, la loi 1901 est restrictive pour les petites associations comme l’Académie de Patois qui peine à maintenir ses effectifs au comité d’administration…

L’amicale doit aussi pouvoir renforcer sa trésorerie en vendant ses productions dont il a fallu payer l’impression (dictionnaires, recueils, DVD etc.). Dans le sillage de leurs amis du Val d’Ajol qui ont traduit en patois un épisode de Tintin, les patoisants envisagent également de faire de même avec une BD consacrée aux Grandes Gueules, le film… A suivre !

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