Prochainement, une rencontre avec les membres de 4 bénévoles de l’association CCFD terre solidaire, « vaincre la faim c’est possible » sera organisée à Gérardmer.
4 Gérômois pourront répondre à d’éventuelles questions et présenter des exemples concrets un jour à Gérardmer tout en évoquant l’importance d’adhérer à une association.
En attendant, pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l’association : cliquez ici !
Ou retrouvez la présentation ci-dessous :
Présentation de l’association
CCFD-TERRE SOLIDAIRE
1. Le ccfd-TERRE SOLIDAIRE lutte contre la faim dans le monde , pour en supprimer les causes et pour atteindre la souveraineté alimentaire.
La faim dans le monde est en hausse continue depuis 6 ans. La crise sanitaire du covid, l’invasion de l’Ukraine par la Russie, et la succession des catastrophes climatiques, ont éloigné encore davantage la possibilité d’éradiquer la faim.
Qui souffre de la faim ?
Par aire géographique et en pourcentage de la population de cette aire :
10% en Europe
26% en Asie et au Moyen-Orient
41% en Amérique latine et aux Caraïbes
60% en Afrique.
Soit au total 40% de la population mondiale !
nb : compte tenu du nombre d’habitants en Asie (Inde,etc),c’est en Asie que le nombre d’habitants souffrant de la faim est le plus élevé.
75% vivent en zone rurale.
Les femmes (travailleuses agricoles,productrices, pêcheuses )et les petits producteurs sont toujours les premières victimes.
Alors que faire? Analyser les causes structurelles de la faim et s’y attaquer avec le ccfd-Terre solidaire..
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2. Dix causes principales :
– l’accaparement des terres qui empêche les petits paysans de développer leur secteur agricole et de répondre à leurs besoins.
– la spéculation sur les denrées alimentaires (ex la spectaculaire flambée des prix du blé, de 70% en un an…(2014 source FAO)).
– l’évasion fiscale des multinationales dans les pays du Sud : chaque année, 600 à 800 milliards d’euros quittent illégalement les pays du Sud, soit près de 10 fois le montant de l’aide publique au développement versée par les pays industrialisés (source « paradis fiscaux et judiciaires »).
– le manque de régulation des multinationales de l’agrobusiness : les alliances internationales censées lutter contre l’insécurité alimentaire (comme la Nasan promus par le G8) favorisent l’agrobusiness au détriment des cultures vivrières.
Sans encadrement public rien ne prouve que ces investissements aient des impacts sur la réduction de la faim.
– la pauvreté : pas d’argent donc pas de nourriture, pas de nourriture donc pas de forces pour travailler et se nourrir à sa faim sur le long terme.
– les guerres et les conflits armés : le ccfd Terre solidaire à un axe de travail sur « PAIX et VIVRE ENSEMBLE », et est en relation avec les milieux politiques pour œuvrer dans ce sens.
– le manque de démocratie : les famines sont davantage créées par le manque de démocratie que par le manque de nourriture :
« La démocratie permet d’éviter les famines car c’est un phénomène contre lequel il est assez facile de mobiliser l’opinion ».
Amartya Sen (Prix Nobel d’économie)
– le patriarcat qui implique de profondes inégalités, la violation de nombreux droits,et des violences. Il faut développer un juste partage, et la complémentarité entre hommes et femmes, dans l’accès aux biens alimentaires et dans leur production.
Ceci par des politiques publiques, des infrastructures et des services ruraux adaptés.
– Le faible financement du développement : LES AGRICULTURES FAMILIALES ET PAYSANNES sont 5 FOIS PLUS EFFICACES pour réduire la pauvreté, que dans tout autre secteur économique(source FAO).
OR le soutien des pays riches aux agriculteurs ne cesse de diminuer au profit du développement des agroindustries !
Le ccfd-Terre solidaire a un axe de travail sur la « JUSTICE ÉCONOMIQUE » et plaide là aussi dans les milieux politiques internationaux.
– enfin les dérèglements climatiques font que,d’ici 2080, plus de 600 millions de personnes supplémentaires souffriront de la faim, soit le double d’aujourd’hui.
Le nombre de réfugiés climatiques sera de plus en plus important, et il s’ajoutera au nombre de réfugiés politiques ou économiques,et aux malheurs que vivent ces personnes obligées de quitter leur pays.
Par notre faute..,puisque les colonisations successives par les Occidentaux ont eu pour conséquences,pour les pays du Sud :
le pillage de leurs ressources ,
le déséquilibre de leur mode de cultures,
la facilité, pour les multinationales,à s’implanter dans les pays du Sud,
le réchauffement climatique dont ils vont être les premiers à souffrir, eux qui consomment bien moins que nous.
Le ccfd-Terre solidaire a un 3ème axe de travail sur les « MIGRATIONS INTERNATIONALES »,d’une part en insistant sur notre devoir d’accueillir ,et ,d’autre part, en travaillant dans 70 pays sur la « SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE » ,4ème axe de travail de cette association, première association française internationale.
Mais,…on l’aura compris, ces 4 axes sont en totale synergie.
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3. Comment atteindre la souveraineté alimentaire ?
– la solution :
en 2015 tous les humains avaient potentiellement accès à 4600 kcal par jour : des apports énergétiques suffisants en réalité pour nourrir 12 milliards de personnes.
Ce constat montre que le droit de se nourrir ne demande pas une augmentation globale de la production.
Rappelons que 75% des personnes souffrant de la faim vivent en zone rurale, et les difficultés d’accès à la terre et aux ressources ,accaparées par une agriculture à des seules fins productivistes, ne leur permettent pas de se battre à armes égales .
La SOLUTION est donc, d’abord, de REMETTRE les PETITS PRODUCTEURS et PRODUCTRICES au CENTRE du SYSTÈME AGRICOLE et ALIMENTAIRE ,ce qui permet une adaptation des systèmes de production, une répartition équitable des ressources, et un accès à une alimentation saine et nutritive pour les populations.
Nutritive car une alimentation biologique sans intrants (pesticides et engrais) est plus nutritive qu’une nourriture industrielle : la sensation de satiété arrive plus vite et les conséquences sur la santé sont meilleures, ceci avec une quantité moindre.
– les moyens d’action :
1) sur le terrain, dans 70 pays, TERRE SOLIDAIRE entre en contact avec des associations locales qui agissent déjà pour atteindre l’autonomie alimentaire ( ou un des autres axes, comme « paix et vivre ensemble).
Puis une équipe suit, pendant 2 ou 3 ans, ces associations pour évaluer leur efficacité et leurs besoins. L’aide financière vient ensuite,et un chargé de mission leur rend alors visite régulièrement, pour suivre leurs projets et vérifier que l’aide est bien utilisée.(voir exemples concrets sur le site du ccfd-Terre solidaire).
2) sur le plan social, TERRE SOLIDAIRE lutte contre le patriarcat, en associant hommes et femmes dans des actions communes, pour promouvoir un système alimentaire fondé sur le respect.
3) sur le plan politique, le ccfd- Terre solidaire et ses partenaires, promeuvent une approche systémique et intégrale, pour une véritable TRANSITION ECOLOGIQUE, SOCIALE ET SOLIDAIRE.
Il dénonce les modèles productifs nuisibles,
il demande une RÉGULATION de l’économie mondiale contre la détérioration sociale et environnementale, et pour plus de solidarité.
Il participe au plaidoyer à l’encontre du sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires.
Il plaide pour la FINANCE VERTE et SOLIDAIRE, et travaille avec la banque « Crédit Coopératif ».
L’AGROECOLOGIE PAYSANNE ET SOLIDAIRE peut transformer TOUT en ayant la capacité de nourrir le monde.
Elle vise, indissociablement ,à gérer de façon juste et responsable les BIENS COMMUNS que sont l’EAU, la TERRE, L’AIR, la BIODIVERSITÉ et le CLIMAT.
Elle est la réponse la plus pertinente aux problèmes actuels du monde, du local au global.
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4. Les besoins du ccfd-Terre solidaire et comment être acteur pour un monde meilleur ou ..moins injuste…
Comme toutes les associations ,le ccfd-Terre solidaire, pour agir et défendre efficacement ses valeurs et ses engagements, a besoin :
– d’adhérents
– de bénévoles
– d’être financièrement indépendant
Une association qui a 10 000 adhérents ou plus, aura du poids auprès des instances internationales.
ADHÉRER a cette association est donc un premier moyen d’action pour nous.
C’est facile,cela prend très peu de temps et d’argent, mais est un soutien important pour les bénévoles de l’association.
Nos cotisations ou nos dons lui fournissent les moyens financiers nécessaires.
Choisir une ÉPARGNE SOLIDAIRE est aussi un moyen de soutenir des projets propres et solidaires comme ceux du ccfd-Terre solidaire : le Crédit Coopératif est une banque qui explique tout cela , qui a une éthique (ils sont les pionniers de l’Epargne verte et solidaire), qui ne cautionne aucun projet nuisible pour l’environnement ou pour une population ou pour des enfants.
Le Crédit Coopératif soutient le ccfd-Terre solidaire.
Enfin une association a besoin de bénévoles pour la faire connaître et la faire vivre.
« La seule chose qui va racheter l’humanité est la coopération »
B.Russell
Oui le monde va mal…mais qu’est ce qu’on fait pour le réparer ? …On rejoint des associations comme le CCFD terre solidaire ? 🙂
« Je ne suis ni Athènien,ni Grec,mais un citoyen du Monde… » Socrate
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