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vendredi 22 novembre

Eau & assainissement : une légère augmentation pour maintenir la qualité du service

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Le conseil de la communauté de communes Gérardmer Hautes Vosges s’est réuni ce mercredi soir en mairie de Gérardmer avec à l’ordre du jour un point particulièrement important : les élus de la CCGHV étaient appelés à voter en faveur d’un réajustement des tarifs eau et assainissement pour 2024. Une hausse qui s’est rapidement imposée pour la plupart des communes du territoire en attendant une harmonisation incontournable et prévue pour les années à venir. En attendant cette nouvelle étape, ce réajustement découle de trois points essentiels : tout d’abord l’augmentation des charges courantes de fonctionnement (augmentation d’environ 10%, liée principalement à la hausse des tarifs de l’électricité et des produits de traitement de l’eau) qui doit être répercutée afin que l’équilibre budgétaire soit conservé sur la régie eau et assainissement dont est responsable Damien Descoups.

Deuxièmement, il apparaissait nécessaire de poursuivre les investissements sur un réseau qui reste de qualité sur l’ensemble des communes et qui avait globalement le même rendement.
Pour cette année 2024, ces investissements qui surviendront seront répercutés sur les communes qui seront concernées uniquement. « Par la suite, l’harmonisation permettra d’avoir une visibilité sur les investissements à effectuer, notamment à travers un schéma directeur qui permettra de définir ces investissements sur le long terme. Nous avons  jusqu’à 10 ans pour mettre en place l’harmonisation » précise Damien Descoups. Et d’ajouter : « Rappelons que l’objectif de la régie n’est pas de faire de bénéfices et que les recettes ne proviennent que des redevances et des subventions, sachant que le plus gros partenaire est l’Agence de l’Eau qui nous accompagnent à hauteur de 70 à 80% sur certains de nos projets. »
Ce qui nous amène au troisième point qui a motivé cette augmentation :  « Il y une augmentation que nous appliquons pour répondre à l’Agence de l’Eau qui impose un tarif minimum de l’eau en dessous duquel elle ne verse plus de subvention. C’est un tarif que l’on devait atteindre pour obtenir cette subvention de l’agence qui est notre plus gros financeurs. Pour cela, on joue uniquement sur la part variable. (…) L’absence de cette subvention aurait été répercutée sur le tarif de l’eau. »
« À Gérardmer, par exemple, il y aura une augmentation, sur d’autres communes le tarif ne bougera pas. Il s’agit des communes qui, jusqu’ici, n’étaient pas assujettis à la TVA et qui vont l’être avec le passage en intercommunalité. Nous souhaitions modérer l’augmentation dans ces cas précis » précise le président de la communauté de Communes Stessy Speissmann. Il n’y aura donc pas de double augmentation pour ces communes en 2024.
« Il est également important d’expliquer qu’il n’y a pas d’augmentation en raison de la nouvelle communauté de communes. Ces investissements devenaient urgents et incontournables quoiqu’il arrive » poursuit le président de la CCGHV. En chiffre, et par exemple à Gérardmer, la fameuse part variable va donc passer de 0,31 € HT à 0,96€ HT en 2024 pour un prix du M3 d’eau qui s’élèvera à 1,84 € TTC contre 2,22 € en moyenne au niveau national ou 2,34 € au niveau départemental. Toujours à Gérardmer, Stessy Speissmann Moza a stipulé que les investissements allaient principalement concerner la Goutte Logelot ainsi que des travaux de sécurité au niveau de la prise d’eau du lac, le tout pour un montant d’environ 2 millions d’euros.
Enfin, si ce point a été voté à l’unanimité par les élus, Corinne Mourot (Granges-Aumontzey) a tenu à faire remarquer que l’harmonisation n’allait pas être chose aisée et surtout que dans certaines communes encore, plus on consommait, moins ont payé cher son M3 d’eau, une politique qui ne tendait pas vers un usage raisonné et vertueux. « C’est en effet pour tenir compte des usages historiques et professionnels, mais ce n’est plus vraiment d’actualité. (…) Nous sommes d’accord pour tendre vers la sobriété, il y a une réflexion à mener dans ce sens » a conclu Damien Descoups.

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