A l’occasion de la Journée Mondiale des Zones Humides https://www.zones-humides.org/
Pas d’inscription pour cette soirée, venez nombreux et faites passer le mot !
Entrée libre.
Et n’oubliez pas que vous pouvez soutenir les actions du Conservatoire d’espaces naturels de Lorraine ici :
https://cen-lorraine.fr/#/
3 commentaires
Jean Lejeune
Bonjour
Comme lors de la conférence-débat consacrée à l’eau organisée par l’association Gérardmer Patrimoine Nature, , des spécialistes vont dire la nécessité qui est de préserver cette ressource vitale pour laquelle les zones humides ont un rôle majeur
Pendant que tout ce beau monde se plaît à pérorer derrière un micro et sous des projecteurs, la densification des constructions se poursuit, les bains à remous se multiplient, des permis sont accordés pour des projets situés en zones humides, des périmètres de protection de captage en eau sont souillés, la pollution du lac par des systèmes de rejet d’égout défaillants continue, des passées communales deviennent des voies d’accès pour véhicules…
Ces réunions aident finalement à cacher la réalité des dégâts causés à l’environnement et je pense qu’il serait bien que leurs organisateurs et intervenants se décident à voir la réalité de terrain et à la dénoncer. Je pourrais leur servir de guide et proposer un programme de visite en de nombreux lieux…
Cela dit, comme ils le savent tous, cela ne changerait rien à la situation, conséquence du laisser-faire et de l’inconséquence des décideurs, pas même à l’améliorer
Où comment agir quand le mal est fait…
Jean-Paul Petit
Très légèrement injuste, Jean Lejeune. GPN a joué un rôle de lanceur d’alerte très utile, même s’il est vrai qu’une bonne partie des Gérômois est restée bien amorphe, ne s’estimant pas concernée.
Quant au CEN, s’il peut aider à la compréhension de la fragilité de nos milieux naturels, on ne saurait lui en tenir rigueur.
Cela étant, vous avez complètement raison de souligner le rôle calamiteux des décideurs, et de conclure que le mal est fait.
La déconfiture risque cependant de s’aggraver. Avec la disparition progressive mais rapide de nos hivers d’antan, la faillite de l’industrie de la neige est déjà actée. Il est à craindre que les monomaniaques du tourisme ne cherchent à remplacer cette manne par une autre bien pire. Par exemple, la transformation de nos forêts en espaces ludiques pour urbanoïdes en mal de sensations. Vous voyez d’ici les VTT électriques, giropodes, gymkhanas, cabanes dans les arbres, quads et autres fantaisies destructrices de nos milieux naturels se répandre tout au long de nos chemins et sentiers forestiers.
Ceux-là mêmes qui pleurnichent sur la disparition du lynx et du grand tétras ont déjà ces projets délirants dans leurs cartons. Ils n’en sont pas à une contradiction près.
Jean Lejeune
Pas du tout injuste!
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