Le conseil municipal du 12 avril s’est achevé avec les traditionnelles questions diverses des groupes d’opposition. Le groupe Gérardmer Notre Perle a ouvert le bal par l’intermédiaire d’André Jacquelin qui a évoqué le cas de la commission urbanisme dédiée à l’information des élus sur les projets déposés, commission dont les tenues sont suspendues depuis décembre 2021. Une suspension qui favorise les on-dit, les suppositions, les rumeurs et les fantasmes au détriment de la clarté selon l’élu, évoquant le cas du Lido par exemple. « Ne pensez-vous pas qu’il serait grand temps de rétablir le fil de la discussion avec les élus sur les dossiers en cours d’instruction, au moins pour les plus emblématiques d’entre eux, susceptibles d’impacter l’avenir de Gérardmer ? » Face à cette requête, le premier magistrat a confirmé que ces commissions (qui ne sont pas une obligation) se tiendraient à nouveau sur les projets « emblématiques » qu’il faudra choisir avec soin. Quant au cas du Lido, pour ceux qui ont suivi le feuilleton, Stessy Speissmann Mozas a précisé que le groupe Morlot avait demandé un nouveau sursis jusqu’en décembre 2024 concernant le compromis de vente…
Toujours concernant le Lido et le lac, Vanessa Maury a évoqué la pertinence de procéder à « un bornage contradictoire de la parcelle 10 du lac propriété communale et des parcelles faisant l’objet de convoitises ou d’aménagements de la part d’opérateurs privés« . L’élue a également abordé la possibilité de faire du lac un site classé, mais sur ce point le maire a rappelé qu’une première démarche n’avait pas abouti, « la DREAL avait refusé » précise-t-il. Concernant la loi littoral, Stessy Speissmann Mozas a indiqué qu’il restait un critère à lever pour pouvoir s’y inscrire, cela ne devrait être qu’une question de temps. Enfin, une nouvelle borne est « réapparue » au Lido et un nouveau bornage devrait être effectué.
Enfin, le groupe tenait à aborder la réhabilitation des passées communales dont la reconquête avait été programmée en 2021 en réponse à un appel à projet lancé par le Parc des Ballons sur le thème de la mobilité douce. Un projet un peu en stand by auquel la municipalité souhaite toujours intégrer les jeunes du CMJ et les anciens du conseil des seniors. La commune fait face à des contraintes, pas uniquement budgétaires sur ce projet : des panneaux de passées déjà réhabilitées ont été arrachés et remplacés, et certains riverains sont mis face à leurs contradictions a indiqué l’adjoint à l’environnement Grégory Bonne, ajoutant : « on ne lâche pas l’affaire« .
Parole a ensuite été donnée à Eric Defranould qui souhaitait justement savoir ce « que pense l’adjoint à l’environnement de la proposition de réintroduction du grand tétras dans les Vosges ? » Et… il n’en saura rien ! L’adjoint a indiqué que son avis personnel n’était pas très important dans ce dossier avant d’en rappeler la genèse. Précisons également qu’une conférence de presse aura lieu le 16 avril sur le renforcement du Grand Tétras, en présence de la Préfecture, de la Région e du Parc des Ballons des Vosges.
Pour conclure, le groupe Gérardmer Solidaire par l’intermédiaire de son édile a rappelé que « le maire nous avait déclarés lors du débat télévisé, entre les deux tours, qu’un produit phare serait installé. Le maire nous avait dit qu’il dévoilerait son projet le 29 juin : ce projet est-il toujours dans les cartons ou tombé au fond du carton ? » A vrai dire, ce produit n’est pas tombé bien loi du carton a indiqué le premier magistrat, mais il s’agit d’un produit financé par la commune, dont les finances sont justement entamées par la station, ce produit est donc entre parenthèse pour le moment et nous n’en saurons pas plus !
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