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samedi 28 septembre

Chemin des Ménestrels : le chantier a débuté au grand dam des riverains et des amoureux de la nature

E. defranould : "C'est une nouvelle zone humide et inondable qui disparaît"

5 commentaires

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En effet, le chantier a démarré du côté du chemin des Ménestrels, et ce, malgré les démarches du collectif qui s’est formé il y a plusieurs mois déjà. Un combat soutenu par Gérardmer Patrimoine Nature et les groupes Gérardmer Notre Perle et Gérardmer Solidaire qui avaient d’ailleurs posé une question diverse commune sur le sujet lors du dernier conseil municipal.

Présent sur le site ce jeudi matin, le collectif tenait à rappeler qu’un recours avait été déposé le 28 mars dernier auprès du tribunal administratif, alors qu’André Jacquelin déclarait que le permis de construire avait pourtant été annulé par deux fois, « sans pour autant que les attendus n’aient été modifiés. Les mêmes causes devraient entraîner les mêmes effets ? »

Pour Gérardmer Solidaire, représenté par Eric Defranould, « c’est une nouvelle zone humide et inondable qui disparaît. C’est dommage, car selon nous, le maire aurait pu s’y opposer en refusant de changer le pont qui donne accès au site et la buse qui passe en dessous, ce qu’avait demandé la Police de l’eau pour donner un avis favorable au dossier. Comme d’habitude, ce chantier va être mené et à la fin on constatera que c’est pas comme ça qu’il aurait fallu faire, mais que c’est trop tard et que ce serait écologiquement plus grave de tout démonter pour tout remonter différemment une fois que c’est fait », déplore l’élu.

Une buse et un pont qui, si l’on ne s’abuse, n’ont d’ailleurs pas été modifiés avant le début du chantier, même si le collectif et les deux élus espèrent que ce sera fait. Enfin, petite lueur d’espoir, des salamandres et des grenouilles rousses ont été aperçues sur le site, ce qui pourrait éventuellement changer la donne.

Eric defranould

Gérardmer notre perle

Gérardmer patrimoine nature

gérardmer solidaire

GPN

Ménestrels

5 commentaires

  • Avatar du commentaire numéro 2086

    Jean Lejeune

    Bonjour,

    Mon commentaire sera le même (lien ci-après) que celui que j’avais émis le lendemain de la publication du premier article consacré à ce chantier paru le 7 novembre dernier dans Vosges Matin.
    https://www.facebook.com/groups/366221542030490/permalink/725320976120543/

    Je peux y ajouter le fait que 3 cas similaires existent de saccage de zones humides concernant d’autres projets contre lesquels des riverains ont exercés un recours.

    Dans les 3 cas, j’avais aidé à la constitution du dossier étayant ce recours et invité l’association GPN a appuyé la démarche entreprise par ces riverains, dont certains comptaient parmi ses membres, en exerçant elle-aussi un recours au titre de l’intérêt à agir qui lui est reconnu en vertu des articles L141-1 et L142-1 du Code l’environnement. Cette demande n’a pas été suivie d’effet…

    Parlant d’effet, s’il en est un, c’est celui produit par les deux articles avec leurs photos et leur titre accrocheur, mais pour quel résultat ?
    1)  » C’est rempli d’eau” : à Gérardmer, le projet de construction de deux chalets interroge des riverains du chemin des Ménestrels »
    2) « Chemin des Ménestrels : le chantier a débuté au grand dam des riverains et des amoureux de la nature »

    Dans les 3 cas, la délivrance du permis de construire avait été précédée d’une décision défavorable, par refus du certificat d’urbanisme pour l’un et par refus du permis de construire pour les deux autres.

    Qu’à cela ne tienne, les services de la DDT (Service de l’Environnement et des Risques et Police de l’eau) ont validé des études réalisées, pour le compte des pétitionnaires, par des bureaux d’études externes lesquels étaient chargées de trouver des parties de terrain constructibles en ces zones humides inventoriées ou encore, pour certaines, répertoriées. Et par qui ? Par la DDT Vosges…

    Faut-il ajouter, pour les 2 cas où le chantier a été ouvert avant celui du chemin des Ménestrels, que les projets ne respectent pas certaines des règles du PLU, ce dont faisait clairement état les recours ?

    Faut-il ajouter que, pour le chantier le plus avancé, les travaux ont été réalisés sans que les mesures de préservation des zones humides que le bénéficiaire du permis de construire s’était engagé à prendre n’aient été prises ?

  • Avatar du commentaire numéro 2088

    jacques VALENTIN

    Monsieur Lejeune,
    Vous avez bien raison, mais il faut ajouter que l’adjoint à l’urbanisme dans les pages du quotidien régional le 07/11/2023 a déclaré pour se justifier « Le préfet a donné un avis positif, dès lors que toutes les prescriptions étaient levées, on ne pouvait pas refuser ce permis. On n’a aucun outil pour ça et on n’a aucun argument pour refuser le permis de construire. ».
    Il a fallu 4 demandes successives à la mairie et plus de 3 mois pour connaître cet avis et avoir « sa réponse » qu’une demande avait été faite, et que sans réponse, l’accord était tacite. Mais c’est une contre vérité. La Préfecture n’a pas donné d’accord pour les permis de construire, et nous en avons la preuve formelle.
    La DDT (service de la Préfecture) par mail explique de façon claire le 27/02/2024 qu’il n’y a pas eu d’accord des services de l’Etat.
    Il faut ajouter que les 2 listes « d’opposition » qui à elles deux, représentaient la majorité des électeurs aux dernières élections, sont tout à fait « raccord » sur la question de l’urbanisme, et soutiennent la procédure administrative enclenchée auprès du tribunal administratif pour annuler les permis de construire. Rappelons nous que la commission urbanisme a été suspendue, et donc qu’ils n’ont pas voie au chapitre.
    Les délais de la justice sont plus longs que les travaux et la destruction des zones humides.
    Par contre, vous avez tort, pardonnez-moi, les services de la DDT ont validé une demande de modification d’une buse (sur le terrain communal) pour faciliter l’accès aux terrains, mais la DDT SER n’a pas donné d’accord sur les permis de construire, et il faut bien le savoir, et le dire. La DDT, comme tous les services de l’Etat disent et nous répètent : c’est le maire qui a la main sur l’urbanisme.
    Non, c’est bien le service de l’urbanisme de la mairie qui a la main et qui accordent les permis de construire, et non pas la DDT SER.
    L’office français de la biodiversité fera une visite demain vendredi sur place. Ils ont le pouvoir de police. Attendons ce qui va arriver ??
    A noter qu’également les adjoints et le maire ont le pouvoir de police, ils sont OPJ (officier de police judiciaire).

  • Avatar du commentaire numéro 2109

    Jean Lejeune

    M. Valentin

    Il n’est pas tout juste, en effet, de dire que le service Environnement et Risques de la DDT a validé les permis puisqu’évidemment le signataire reste être le maire ou son adjoint délégué.
    Evoquant ce service, je ne parlais d’ailleurs pas du chantier du chemin des Ménestrels n’ayant pas connaissance des pièces du dossier comme cela est le cas pour les trois autres projets où le problème d’atteintes portées au zones humides est rencontré.
    GPN, par votre voix, persiste à dire, et faire croire, que seul le maire serait responsable. Si je ne dédouane pas ce dernier, je trouve anormal que soit mis sous silence le rôle joué par les services de l’Etat sur lesquels Mme La préfète a autorité.
    Il en est question dans une publication que je vous invite à lire, publication accompagnée de documents en fichier Jpeg avec notamment une belle lettre rédigée par le chef du SER dont vous apprécier la neutralité. Lien ci-après :
    https://www.facebook.com/groups/366221542030490/permalink/582295787089730/

  • Avatar du commentaire numéro 2132

    Lys Asphodelle

    Les amoureux de la nature n’ont pas fini de verser des larmes de désespoir face à la destruction irréversible du patrimoine environnemental local.
    Le problème est désormais récurrent et bien connu à Gérardmer, Le Chemin des Ménestrels, quartier de La Trinité interpelle au plus haut point. Amoureuse de la nature, j’attends la construction d’un pont sur le ruisseau et je me pose la question de savoir pourquoi les travaux ont démarré AVANT toute consolidation de l’ouvrage actuel.
    Profane mais curieuse et vigilante, je cherche la petite bête….
    Venez vous promener Chemin des Ménestrels, empruntez pour cela la Passée Communale connue des Gérômois avec vue imprenable sur les travaux actuels.
    Si vous trouvez la « petite bête », soit la réponse à ma question, merci de m’éclairer. Car je fais de mauvais rêves : un minable « pont » s’écroule sous le poids des engins, adieu truites du ruisseau, faune sauvage et flore de la zone humide, adieu oiseaux, insectes…. Au secours ! une gentille grenouille rousse et un joli triton me réveille… Ouf, ce n’était qu’un cauchemar !
    Signé Petit Colibri qui cherche à apporter un peu d’eau au moulin, Histoire d’EAU !

  • Avatar du commentaire numéro 2180

    Schmit

    Comme je suis d’accord avec vous…. ces bâtisseurs n’ont que faire de la faune et la flore… Ces zones humides ne sont pas respectées, hélas! Et toute cette faune va disparaitre irrémédiablement! C’est un peu pareil dans tous nos coteaux… C’est juste du saccage… Quand j’étais gamine je voyais souvent des tritons ou autres salamandres et grenouilles dans nos forets Gérômoises. Il y a belle lurette que je n’en vois plus… Bien triste cette constatation. Nos enfants ne sauront pas a quoi ces jolies petites bêtes ressemblaient ..
    Signé un autre colibri ….

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