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dimanche 30 juin

En 1979, il fallait sauver le lac de Gérardmer et ses perches

En cause : une eutrophisation accélérée de l'eau

2 commentaires

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Alors que le documentaire de Vert de Rage « Armes, l’héritage toxique de la guerre » fait des remous à Gérardmer en exposant notamment des résultats d’analyse inquiétants, certains Gérômois se souviennent que, déjà en 1979, il fallait sauver le lac et ses perches qui disparaissaient à vitesse grand V. Une association s’était alors créée et son action avait mené à la création d’une ceinture d’égouts.

En effet, en 1979, plusieurs Gérômois qui travaillent alors sur ou proche du lac constataient le décès d’un nombre conséquent et grandissant de perches, souvent couvertes d’abcès. Un phénomène inquiétant, surtout lorsque l’on sait que ce poisson est particulièrement sensible à la pollution. Une association baptisée « Pour que la nature vive » voit alors le jour sous l’impulsion de locaux comme Anne Simon ( connue sous le nom de Nespige), Danièle Thomas-Lambert, Pascal Bédel (La Bêche), Eric Defranould, et présidée par Joël Parmentelat dit Chanchan. Le collectif fait rapidement des recherches pour identifier la cause de ses multiples décès de perches, et fait analyser les eaux du lac.

Des analyses qui révèlent une eutrophisation accélérée de l’eau (processus de dégradation de la qualité de l’eau qui se produit lorsque des nutriments, tels que les nitrates et les phosphates, s’accumulent en grande quantité – NDLR) du lac et de certains cours d’eau qui l’alimentent, « gavés » de mauvaises choses. Les résultats sont rendus publics et une radio annonce même, à tort et sans preuves, qu’un homme serait décédé en raison de cette pollution. Début juillet, face aux résultats d’analyses, la baignade est interdite dans les secteurs situés entre l’actuelle base nautique et le début du camping de Ramberchamp, ainsi qu’à l’Union Nautique, ce qui ne ravit pas tout le monde…

Une solution semble s’imposer pour faire face à cette problématique : la création d’une ceinture d’égouts, à l’image de ce qui avait été réalisé à Annecy, ville qui avait fait face au même phénomène, sachant que certains pêcheurs professionnels vivaient de la pêche à la perche et à l’omble chevalier. Après une pétition, des discussions avec la municipalité et autres actions comme la vente de l’autocollant promo ci-dessus, les travaux ont débuté pour limiter les effets d’une rendue trop riche, notamment en été. Une ceinture d’égouts voit le jour quelques années plus tard de chez Vallcaneras (milieu de la droite du lac) au stade de Ramberchamp avec une pompe à piston. Le lido et le bout du lac seront par la suite mis dans la boucle de ce dispositif.

« Les perches ont peut-être été sauvées grâce à ça… Et c’est une action qui a marqué toute une génération de gens considérés comme écolos ou qui le sont devenus. Ça a également ouvert les portes du conseil municipal à certains membres du collectif » ajoute Eric Defranould, qui précise également que « à l’époque, il y avait encore dans le lac et ses rivières beaucoup de grenouilles et même des anguilles » qui ont malheureusement disparu, sans parler de la situation préoccupante des écrevisses. Quant à l’association « Pour que la nature vive », elle a mené d’autres campagnes, notamment contre les pluies acides, par exemple, dont étaient en grande partie responsables les papeteries du pays. Bref, quelle que soit l’époque, ce pauvre lac de Gérardmer n’est décidément pas épargné et il faut plus que jamais le protéger, que ce soit pour des raisons de santé ou économiques, les deux versants ne pouvant être dissociés pour que la perle reste la perle, surtout en été où la population triple, voir quadruple…

sauvons le lac de Gérardmer

 

Alors que le documentaire de Vert de Rage « Armes, l’héritage toxique de la guerre » fait des remous à Gérardmer en exposant notamment des résultats d’analyse inquiétants, certains Gérômois se souviennent que, déjà en 1979, il fallait sauver le lac et ses perches qui disparaissaient à vitesse grand V. Une association s’était alors créée et son action avait mené à la création d’une ceinture d’égouts.

En effet, en 1979, plusieurs Gérômois qui travaillent alors sur ou proche du lac constataient le décès d’un nombre conséquent et grandissant de perches, souvent couvertes d’abcès. Un phénomène inquiétant, surtout lorsque l’on sait que ce poisson est particulièrement sensible à la pollution. Une association baptisée « Pour que la nature vive » voit alors le jour sous l’impulsion de locaux comme Anne Simon ( connue sous le nom de Nespige), Danièle Thomas-Lambert, Pascal Bédel (La Bêche), Eric Defranould, et présidée par Joël Parmentelat dit Chanchan. Le collectif fait rapidement des recherches pour identifier la cause de ses multiples décès de perches, et fait analyser les eaux du lac.

Des analyses qui révèlent une eutrophisation accélérée de l’eau (processus de dégradation de la qualité de l’eau qui se produit lorsque des nutriments, tels que les nitrates et les phosphates, s’accumulent en grande quantité – NDLR) du lac et de certains cours d’eau qui l’alimentent, « gavés » de mauvaises choses. Les résultats sont rendus publics et une radio annonce même, à tort et sans preuves, qu’un homme serait décédé en raison de cette pollution. Début juillet, face aux résultats d’analyses, la baignade est interdite dans les secteurs situés entre l’actuelle base nautique et le début du camping de Ramberchamp, ainsi qu’à l’Union Nautique, ce qui ne ravit pas tout le monde…

Une solution semble s’imposer pour faire face à cette problématique : la création d’une ceinture d’égouts, à l’image de ce qui avait été réalisé à Annecy, ville qui avait fait face au même phénomène, sachant que certains pêcheurs professionnels vivaient de la pêche à la perche et à l’omble chevalier. Après une pétition, des discussions avec la municipalité et autres actions comme la vente de l’autocollant promo ci-dessus, les travaux ont débuté pour limiter les effets d’une rendue trop riche, notamment en été. Une ceinture d’égouts voit le jour quelques années plus tard de chez Vallcaneras (milieu de la droite du lac) au stade de Ramberchamp avec une pompe à piston. Le lido et le bout du lac seront par la suite mis dans la boucle de ce dispositif.

« Les perches ont peut-être été sauvées grâce à ça… Et c’est une action qui a marqué toute une génération de gens considérés comme écolos ou qui le sont devenus. Ça a également ouvert les portes du conseil municipal à certains membres du collectif » ajoute Eric Defranould, qui précise également que « à l’époque, il y avait encore dans le lac et ses rivières beaucoup de grenouilles et même des anguilles » qui ont malheureusement disparu, sans parler de la situation préoccupante des écrevisses. Quant à l’association « Pour que la nature vive », elle a mené d’autres campagnes, notamment contre les pluies acides, par exemple, dont étaient en grande partie responsables les papeteries du pays. Bref, quelle que soit l’époque, ce pauvre lac de Gérardmer n’est décidément pas épargné et il faut plus que jamais le protéger, que ce soit pour des raisons de santé ou économiques, les deux versants ne pouvant être dissociés pour que la perle reste la perle, surtout en été où la population triple, voir quadruple…

2 commentaires

  • Avatar du commentaire numéro 2161

    Jeannot Clair

    Voilà qui rappelle de vieux souvenirs. Grâce à radio Verte Fessenheim et Rene Kimmel nous avions également fait qq émissions radio clandestines depuis les crêtes.
    JFC

  • Avatar du commentaire numéro 2164

    Lys Asphodelle

    De plus en plus de Gérômois sont « Vert de rage »

    D’où l’intérêt des Collectifs de citoyens pour susciter la prise de conscience des enjeux majeurs, notamment environnementaux, relayer la parole des spécialistes sur les sujets sensibles et obtenir une réelle concertation avec les Pouvoirs publics.

    Nos enfants sauront nous dire merci en apercevant encore une perche dans le lac, en croisant une grenouille dans les herbes folles, en marchant le long des ruisseaux limpides…

    Veillons à toujours garder l’éclat et l’attrait de notre Perle !

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