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mardi 02 juillet

Projet de territoire, quel tourisme pour demain ?

Une lectrice sort sa plume

4 commentaires

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« Vendredi 31 mai a eu lieu la 3e réunion citoyenne de la communauté de communes « Gérardmer Hautes Vosges »,réunion destinée à essayer de construire avec les habitants un projet de territoire.
Il y avait quatre ateliers de travail, dont l’atelier « Quel tourisme pour demain dans notre com’com’ ? »
Cet atelier regroupait une dizaine de participants tous motivés pour chercher comment créer  une offre de  tourisme équilibrée et sans conséquences néfastes pour la vie des habitants et des touristes eux mêmes :
– nuisances sonores,
– pollutions dues à un afflux de voitures trop important,
– surfréquentation et dégradation de sites naturels : notre massif est le massif montagneux français dont la densité de fréquentation est la plus importante, car nous ne possédons pas de grandes zones naturelles protégées comme le sont, ailleurs, les parcs nationaux.

Les discussions ont été animées. Sur quels leviers des citoyens peuvent ils agir pour prendre en main l’avenir de leur territoire ?
Des exemples nous ont été donnés de territoires dans lesquels les habitants ont su par eux mêmes construire des projets correspondants à leurs aspirations.

L’atelier « circuits courts sur le plan alimentation et sur le plan énergie » a  déjà proposé deux axes de travail :
– Chercher comment développer, pour le chauffage, la production et la transformation de bois local.
– Pour la production d’électricité, répertorier les surfaces qui pourraient se prêter à l’installation de panneaux photovoltaïques (et, à terme, travailler éventuellement avec LER « Lorraine Énergies Partagées » pour créer des coopératives citoyennes d’énergie partagée).

Dans l’atelier Quel tourisme pour demain à Gérardmer » une première proposition a été avancée : chercher à engager les hôteliers et les propriétaires de camping à peut-être acquérir le label « clef verte » et faire de Gérardmer une ville « clef verte ».
Ce label est assez exigeant, mais certains sont déjà en train de s’y engager , et ,y adhérer en grand nombre, pourrait créer un état d’esprit particulier à Gérardmer, état d’esprit favorable à un tourisme respectueux des habitants, des touristes eux mêmes, et de la nature (potentiel le plus attractif de notre communauté de communes) .
Cet état d’esprit pourrait il diminuer le nombre de personnes venant uniquement pour « faire la fête et du bruit » ? Peut-être…

En effet, quelqu’un a également souligné que les touristes s’adaptent, en  fait, au mode de vie des habitants. Si les habitants se déplacent à pied ou à vélo , trient leurs déchets, etc. , alors ils sont un modèle qui parle et donne envie de faire pareil…

Une deuxième réflexion a été menée :  quels moyens de transports proposer aux touristes pour éviter l’afflux de voitures en ville et sur les sites touristiques, en particulier sur la route des crêtes.
Ces sujets sont déjà à l’étude par les élus, mais non encore totalement résolus.

Des pistes ont été proposées dans l’atelier :

-Lors des grandes manifestations comme la fête des jonquilles, est il possible, ,comme cela se fait ailleurs, d’installer des parkings extérieurs à Gérardmer (à Xonrupt,à Granges et au Beillard) pour les voitures et de proposer un système de navettes (coût inclus dans le prix du billet, ou reparti sur l’ensemble des prix, ou encore prix plus élevé, excepté bien sûr pour les personnes à mobilité réduite ou pour d’ autres cas particuliers) pour les voitures ?

– Pour les transports classiques des vacanciers, la réouverture de la ligne Bruyères-Gérardmer, avec un magnifique petit train panoramique léger « Draisy » ( très belle vidéo sur internet présentant ce train ) qui ne demande ni de changer les rails, ni d’électrifier la ligne , serait aussi une solution pour le transport des personnes travaillant à Gérardmer et habitant sur le trajet de cette ligne. .
Ce train n’empêche pas de créer une voie douce à côté.
L’étude de faisabilité de la voie verte va avoir lieu : cette voie supprimera les rails et, compte tenu du changement climatique (se manifestant sous forme de pluies fréquentes dans nos régions), sera-t-elle beaucoup utilisée ?

Des arguments pour ou contre chacune de ces pistes (ou d’autres) ont été avancés et c’est toujours intéressant d’avoir plusieurs points de vue !

La 4e et dernière concertation citoyenne aura lieu en septembre et nous dira quelles seront les actions qui seront retenues et mises en place par les citoyens eux mêmes pour construire le projet de territoire de la comcom Gérardmer-Hautes Vosges.

Sera t’il en accord avec la gravité de la crise climatique  qu’a martelé (devant des élus et des chefs d’entreprise) Antoine Guterres secrétaire général de l’ONU… :

« Nous avons besoin de trouver une sortie sur l’autoroute qui mène à l’enfer climatique. La bonne nouvelle, c’est que c’est nous qui conduisons. Nous jouons à la roulette russe avec notre planète. Non seulement nous sommes en danger, mais nous sommes le danger. »

À une heure de route de Gérardmer, la com’com’ du Val de Villé et ses habitants ont créé depuis longtemps un écoterritoire, premier de France en terme de transition écologique… »

 

D.C

Pour découvrir de l’écologie positive :
infos@fondsimagine.org
contact@ecoterritoire-alsace.org

« Vendredi 31 mai a eu lieu la 3e réunion citoyenne de la communauté de communes « Gérardmer Hautes Vosges »,réunion destinée à essayer de construire avec les habitants un projet de territoire.
Il y avait quatre ateliers de travail, dont l’atelier « Quel tourisme pour demain dans notre com’com’ ? »
Cet atelier regroupait une dizaine de participants tous motivés pour chercher comment créer  une offre de  tourisme équilibrée et sans conséquences néfastes pour la vie des habitants et des touristes eux mêmes :
– nuisances sonores,
– pollutions dues à un afflux de voitures trop important,
– surfréquentation et dégradation de sites naturels : notre massif est le massif montagneux français dont la densité de fréquentation est la plus importante, car nous ne possédons pas de grandes zones naturelles protégées comme le sont, ailleurs, les parcs nationaux.

Les discussions ont été animées. Sur quels leviers des citoyens peuvent ils agir pour prendre en main l’avenir de leur territoire ?
Des exemples nous ont été donnés de territoires dans lesquels les habitants ont su par eux mêmes construire des projets correspondants à leurs aspirations.

L’atelier « circuits courts sur le plan alimentation et sur le plan énergie » a  déjà proposé deux axes de travail :
– Chercher comment développer, pour le chauffage, la production et la transformation de bois local.
– Pour la production d’électricité, répertorier les surfaces qui pourraient se prêter à l’installation de panneaux photovoltaïques (et, à terme, travailler éventuellement avec LER « Lorraine Énergies Partagées » pour créer des coopératives citoyennes d’énergie partagée).

Dans l’atelier Quel tourisme pour demain à Gérardmer » une première proposition a été avancée : chercher à engager les hôteliers et les propriétaires de camping à peut-être acquérir le label « clef verte » et faire de Gérardmer une ville « clef verte ».
Ce label est assez exigeant, mais certains sont déjà en train de s’y engager , et ,y adhérer en grand nombre, pourrait créer un état d’esprit particulier à Gérardmer, état d’esprit favorable à un tourisme respectueux des habitants, des touristes eux mêmes, et de la nature (potentiel le plus attractif de notre communauté de communes) .
Cet état d’esprit pourrait il diminuer le nombre de personnes venant uniquement pour « faire la fête et du bruit » ? Peut-être…

En effet, quelqu’un a également souligné que les touristes s’adaptent, en  fait, au mode de vie des habitants. Si les habitants se déplacent à pied ou à vélo , trient leurs déchets, etc. , alors ils sont un modèle qui parle et donne envie de faire pareil…

Une deuxième réflexion a été menée :  quels moyens de transports proposer aux touristes pour éviter l’afflux de voitures en ville et sur les sites touristiques, en particulier sur la route des crêtes.
Ces sujets sont déjà à l’étude par les élus, mais non encore totalement résolus.

Des pistes ont été proposées dans l’atelier :

-Lors des grandes manifestations comme la fête des jonquilles, est il possible, ,comme cela se fait ailleurs, d’installer des parkings extérieurs à Gérardmer (à Xonrupt,à Granges et au Beillard) pour les voitures et de proposer un système de navettes (coût inclus dans le prix du billet, ou reparti sur l’ensemble des prix, ou encore prix plus élevé, excepté bien sûr pour les personnes à mobilité réduite ou pour d’ autres cas particuliers) pour les voitures ?

– Pour les transports classiques des vacanciers, la réouverture de la ligne Bruyères-Gérardmer, avec un magnifique petit train panoramique léger « Draisy » ( très belle vidéo sur internet présentant ce train ) qui ne demande ni de changer les rails, ni d’électrifier la ligne , serait aussi une solution pour le transport des personnes travaillant à Gérardmer et habitant sur le trajet de cette ligne. .
Ce train n’empêche pas de créer une voie douce à côté.
L’étude de faisabilité de la voie verte va avoir lieu : cette voie supprimera les rails et, compte tenu du changement climatique (se manifestant sous forme de pluies fréquentes dans nos régions), sera-t-elle beaucoup utilisée ?

Des arguments pour ou contre chacune de ces pistes (ou d’autres) ont été avancés et c’est toujours intéressant d’avoir plusieurs points de vue !

La 4e et dernière concertation citoyenne aura lieu en septembre et nous dira quelles seront les actions qui seront retenues et mises en place par les citoyens eux mêmes pour construire le projet de territoire de la comcom Gérardmer-Hautes Vosges.

Sera t’il en accord avec la gravité de la crise climatique  qu’a martelé (devant des élus et des chefs d’entreprise) Antoine Guterres secrétaire général de l’ONU… :

« Nous avons besoin de trouver une sortie sur l’autoroute qui mène à l’enfer climatique. La bonne nouvelle, c’est que c’est nous qui conduisons. Nous jouons à la roulette russe avec notre planète. Non seulement nous sommes en danger, mais nous sommes le danger. »

À une heure de route de Gérardmer, la com’com’ du Val de Villé et ses habitants ont créé depuis longtemps un écoterritoire, premier de France en terme de transition écologique… »

 

D.C

Pour découvrir de l’écologie positive :
infos@fondsimagine.org
contact@ecoterritoire-alsace.org

4 commentaires

  • Avatar du commentaire numéro 2252

    THOMASK

    La symphonie du bonheur… très, très , très loin de la réalité économique .

  • Avatar du commentaire numéro 2254

    GEROMOIS

    Il y a au moins des personnes pour écrire une partition de musique. De plus ensemble dans un atelier. Certes la symphonie du bonheur n’est pas encore jouée, et les réalités économiques sont bien présentes, et ont fait partie des réflexions et des hypothèses dans le travail de projet de territoire.
    Cette personne écrit: Des arguments pour ou contre chacune de ces pistes (ou d’autres) ont été avancés et c’est toujours intéressant d’avoir plusieurs points de vue ! Le votre est un peu court.
    Cher Thomask, pourquoi n’êtes vous pas dans ce groupe de travail ? qu’avez vous fait, qu’avez vous proposé?
    Que proposez vous?

  • Avatar du commentaire numéro 2256

    Michele

    Ils y a beaucoup trop de touristes .les campings car c’est affreux . En plus les mégots sur les chemins où au bort de l’eau cet pas top du lac

  • Avatar du commentaire numéro 2260

    Gilbert Schloesser

    Bonjour
    Je n’ai malheureusement pas pu partticiper malgré mon inscription.
    J’avais une question, impirtante à poser. Un projet de territoire, c’est forcément envisager l’avenir.
    Est ill prevu dans ce projet, un volet formation des acteurs, actuels et futurs qui auront à le fzire vivre, ou est ce zu petit bonheur la chance.
    Le constat est très facile a faire de l’état de jachère de la citoyenneté !
    Le mzrketing pubic a porté srs fruits ces dernieres décennies !
    Le citoyen acteur a laissé la place aux consomateurs d’espaces publics.
    Il est tres facile de constater le vieillissement moyen du monde associatifs..
    Un projet de territoire sans cet aspect pris a6 bras le corps est un projet sans lendemain !

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