Ce mardi soir avait lieu le lancement de la maison d’édition Kelsch Editions chez La Libraire et l’évènement tant attendu avec la réédition du roman Les pommes noires en présence de son auteur François Martaine.
La Libraire a créé Kelsch Editions pour Les pommes noires et fera principalement de la réédition. Line et Guillaume ont dû apprendre le métier et se sont entourés de professionnels vosgiens : L’ormont Imprimeur et Papeterie Clairefontaine. Une maquettiste d’Epinal, Sol Nis, a retravaillé la couverture. Elle a repris le même tableau « La Fenaison » de Brügel mais en élargissant à toute l’œuvre, la première édition ne montrait qu’un détail, un corps de ferme. Il a fallu en demander les droits d’image : le tableau se trouve dans un musée en République Tchèque. L’auteur a dû récupérer ses droits pour pouvoir changer d’éditeur. Quand le livre est paru en 1987 il a eu un gros tirage, près de 40 000 exemplaires, il n’était plus disponible depuis 20 ans.
Photo de Pierre Heckler
François Martaine, de retour à Gérardmer depuis sa retraite, est un habitué de la Libraire. De son côté Line Heckler avait régulièrement des demandes pour son livre, une amitié s’est tissée et le projet de rééditer Les pommes noires est né. Ce fut pour lui au « départ une grande surprise » confesse t’il. Il a « redécouvert le livre et ses racines après 37 ans » Il a vécu son enfance dans les fermes vosgiennes et y est très attaché. En le relisant il s’est rendu compte qu’on pouvait le lire aussi bien maintenant qu’il y a 50 ans. Il n’a pas touché au texte, juste ajouté des annotations : « le livre peut surprendre les gens de maintenant » dit-il. Il a fait à l’époque de l’écriture du livre de nombreuses recherches dans les archives de Nancy, notamment dans les minutes de procès. Le duché de Lorraine était très en avance dans les arts et l’industrie et d’ailleurs les cartoufles (pommes de terre) sont arrivées en Lorraine bien avant que Parmentier ne les introduise en France. Il est très content que les générations d’aujourd’hui le lisent. « Paulus et Marion apportent un message d’espoir, ils s’en sortent malgré la peste, la guerre »
Le livre sera diffusé officiellement à partir de vendredi dans toutes les librairies indépendantes vosgiennes, il sera également accessible sur les listes des librairies hors département.
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- Photo Pierre Heckler
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- Photo Pierre Heckler
2 commentaires
Marie-Claude et Jean-Marie CHARLES
Belle initiative ! Très heureux de relire « Les pommes noires ». Félicitations à tous les protagonistes.
Lambeert Jean Paul
Excellent livre. Descendant de paysans des Hautes-Vosges, je l’ai dévoré lors de sa parution.
Clin d’oeil à François » Martaine »: Une de mes ancêtres, Odile épouse de Nicolas Perrin, a été accusée de » sortilèges et vénéfices » en 1618. » Elle en réchappa, car on la retrouve en 1630 qui exige devant le tabellion Collot de Gérardmer que ses gendres et fils lui paient les 6 francs de rente annuelle que chacun d’eux lui doit » ( Renseignement de Madame Suzette Rattaire;