La cité scolaire de la Haie Griselle prépare sa rentrée avec quelques nouveautés et un nouveau visage au poste de proviseure adjointe en la personne de Myriam Marchand qui succède donc à Alice Foucher partie à Saint Dié.
Enfin, pas si nouveau que ça, car certain(e)s se souviendront d’elle en tant que surveillante à la Haie Griselle où elle a déjà passé 10 années en poste de 1998 à 2008, période pendant laquelle elle a obtenu une licence d’anglais avant de passer le concours de CPE. Stagiaire au lycée professionnel J-C Pellerin d’Épinal, elle a ensuite poursuivi son parcours au lycée professionnel de Saulxure-sur-Moselotte jusqu’à sa fermeture, en 2014. Myriam Marchand prend alors la direction du lycée Malraux jusqu’en mars 2023 où elle est arrivée à Pierre-Gilles de Gennes en qualité d’adjointe cette fois. Amatrice de sport et plus particulièrement de randonnée et de badminton, cette joueuse de piano qui réside à Cornimont effectue donc un petit retour aux sources à la Haie Griselle. La cité solaire accueille également trois nouveaux enseignants : David Baudonnel en SVT, Grâce Bédez en EPS et Nathan Pereira en philosophie.
Le proviseur Pascal Villemin a également présenté quelques nouveautés pour la rentrée qui verra l’ouverture de 12 classes au lycée et 16 au collège avec des effectifs en légère baisse, comme dans l’ensemble du département. L’offre en matière de langues vivantes et de sport reste cependant identique, indique le chef d’établissement, avec pour la première fois l’ouverture d’une Unité Pédagogique d’Enseignement pour les Élèves Allophones Arrivants (UPE2A) proposant des parcours particuliers avec des cours de français renforcés et l’apprentissage de la LV2 reporté. Un dispositif provisoire mis en place en fonction des flux et des besoins précise le proviseur.
Au collège, le dispositif « Choc des Savoirs » sera mis en place pour les élèves de 6ème et de 5ème afin de renforcer le niveau en français et en mathématiques grâce à des moyens supplémentaires attribués par l’État et à travers des groupes réduits : « L’État finance 16 heures par semaine pour cette réforme, soit quasiment un équivalent temps plein d’un enseignant. Pour la 6ème, il y aura donc 4 classes, mais 5 groupes d’élèves, ce qui permettra d’affiner l’enseignement de ces deux matières en fonction des niveaux et des besoins » ajoute Pascal Villemin.
Enfin, l’année scolaire verra la poursuite des projets de langues vivantes à travers le programme Erasmus + notamment. Côté sportif, c’est le prolongement du double cursus avec le Pôle Espoir regroupé en classes Sport Étude (pour le ski principalement) afin de répondre à une directive nationale.
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