Communiqué
Vendredi 26 juillet à Saint-Dié des Vosges, le PETR (Pôle d’Equilibre Territorial Rural) recevait TG2V et le collectif citoyen Granges-Aumontzey.
Le PETR, qui est un cabinet d’ingénierie au service des intercommunalités, est chargé de l’étude de faisabilité de la voie verte entre Bruyères et Gérardmer.
La construction de cette voie, avec la suppression des rails, risque fortement de condamner définitivement la ligne ferroviaire : en effet, il n’existe aucune voie verte en France qui ait vu, à terme, sa démolition, pour redonner un accès en train aux villages autrefois desservis par celui-ci.
C’est pourquoi TG2V a souhaité rencontrer des élus et le PETR, afin de pouvoir échanger sur les arguments,en faveur :
– d’un projet de vélo rail doublé d’une piste cyclable sur un tronçon de 5 km entre Kichompré et la carrière située près des Evelynes ,projet simple à mettre en œuvre à court terme.
– du retour d’une desserte ferroviaire pour Gérardmer, projet à plus long terme, mais très réaliste ,et permettant de diminuer le nombre de voitures sur notre territoire.
Le vendredi 2 août, Monsieur Christophe Naegelen nous a également reçus et nous remercions à la fois, les personnes du PETR, et notre député, pour leur écoute attentive et l’échange sympathique qu’ils nous ont offerts.
Les arguments que nous avons présentés sont les suivants :
– Le projet de vélorail permet de garder les rails et d’envisager à terme la mise en service d’un train panoramique léger du type « Draisy »: une belle vidéo sur Internet permet d’admirer sa forme et sa conception, il fonctionne sur batteries.
Ce train ne nécessite pas de changer les rails au vu de sa légèreté.
Le train Draisy est fabriqué en Alsace et sera disponible en 2025.
– Le vélorail permet d’offrir une attraction touristique de proximité, non carbonée et respectueuse de l’environnement en utilisant l’infrastructure qui existe déjà.
Ce serait le cas aussi pour le train panoramique Draisy car la vallée de la Vologne est magnifique en toutes saisons.
– Les vélorails sont fabriqués dans les Hautes Vosges .
– Il existe une cinquantaine de « vélorails » en France et cette attraction touristique a donc fait ses preuves (ex. celui de Magnieres près de Rambervillers ).
– le projet de vélorail ne s’oppose pas au tracé d’une piste cyclable à ses côtés, piste douce et agréable par sa variété ( contrairement au côté un peu trop rectiligne des pistes construites sur une voie de chemin de fer ,et que ne recherchent pas trop les cyclotouristes plutôt en quête des cols à franchir dans notre massif ).
Un large chemin existe déjà sur un tronçon de 4 km (il est plus en hauteur que la voie et est plus ensoleillé que celle-ci) , un seul km nécessiterait de faire des travaux.
– Le coût de financement du projet est de l’ordre de 100 000 € rapidement amortissable en quelques années en estimant un fonctionnement sur environ 4 mois maximum :
En effet, contrairement aux voies vertes qui relient Remiremont à Cornimont et Bussang et sont situées dans des vallées assez larges pour être ensoleillées en hiver, la vallée de la Vologne, étroite et recevant de ce fait peu de soleil pendant la période hivernale, serait beaucoup moins utilisable et attrayante. .
Comparativement, le coût, estimé à 3 millions d’euros pour la voie verte, nous paraît donc énorme pour une attraction qui restera essentiellement une activité de loisirs sur quelques mois seulement : en effet, il nous paraît utopique d’imaginer que les habitants de cette vallée viendront travailler à Gérardmer à vélo ,au vu des conditions climatiques.
– La piste cyclable qui longerait le vélorail ne nécessiterait des travaux que sur un km, un large chemin existant déjà et étant emprunté par des cyclistes et des randonneurs.
Voici une vidéo qui montre ( par drone) ce trajet :
https://youtube.com/@JPLem?si=BjHlVd8AuWNTBZ7X
– Enfin, et surtout, l’avenir se situe dans une utilisation accrue, fonctionnelle et peu chère des transports en commun (comme à Dunkerque où ils sont gratuits , bien d’autres exemples existant déjà en France, et comme en Suisse pour le réseau ferroviaire) .
Ceux ci sont destinés à tous, utilisables par tous les temps, et la mise en service à terme, d’un train « DRAISY » Bruyères- Gérardmer au service de tous serait souhaitable.
En périodes touristiques, le nombre de voitures à Gérardmer et sur le Massif, devient réellement problématique .
Nombre de touristes, de Strasbourg, Nancy ou Paris, nous disent aussi souhaiter le retour de cette desserte ferroviaire, ainsi que des jeunes habitant à Granges et travaillant à Gérardmer.
Tout le monde souffre de l’afflux de voitures et des conséquences de cet afflux.
Dépenser 3 millions d’euros pour démonter une voie ferrée et en faire une voie verte peu utilisable ne serait ce pas aberrant, alors même qu’ailleurs d’autres petites lignes voient leur réouverture ;
Nancy-Contrexeville.
Depuis Rambervillers pour desservir une usine.
Et autres exemples en France.
Des friches industrielles existent à Granges Aumontzey : desservies par le train, ne pourraient elles pas être facilement réinvesties ?
Nous vous invitons, ainsi que nos élus, à rejoindre TG2V et le Collectif citoyen Granges-Aumontzey :
Au bord du lac (au niveau de la piscine), le 15 août (dès 10 h du matin), pour échanger avec nous et pour un après midi en chansons, avec Céleste à l’orgue de Barbarie !
« Faites du train et tout ira bien. 😀 » 15 août 2024 . Quai du lac
Aujourd’hui, 74% des Français, ,d’après un sondage de l’Ademe, estiment que les politiques publiques doivent faire passer la protection de l’environnement et de la planète avant la croissance économique.
