Mardi matin, c’est à la Villa Monplaisir de Gérardmer et dans son annexe de la salle de l’Horloge que les industriels du textile des Vosges se sont réunis pour cette travailler ensemble sur une matinée de prospective sur le thème : « Et si, … quel avenir pour l’industrie textile dans les Vosges ? »
Une matinée studieuse sur le devenir de la filière à laquelle était également conviée des élus, des acteurs institutionnels et économiques, ainsi que des décideurs de notre territoire. Comme le rappelait brièvement Paul de Montclos, le régional de l’étape qu’on ne présente plus, l’idée était de se projeter dans 10 ou 15 ans et de savoir quelle voie emprunter pour que la filière subsiste et mieux encore, se développe.
Car comme l’expliquait les instigateurs de ce rendez-vous, « dans un contexte où il est compliqué de savoir de quoi demain sera fait, il est cependant nécessaire de se projeter et de projeter ses équipes, son environnement pour anticiper, se positionner, cibler ses investissements, trouver l’énergie, influer sur son environnement. Évolution du consommateur, globalisation de l’économie, main d’œuvre, nouvelle technologie, climat, autant de grands facteurs d’évolution et d’incertitude qu’il faut identifier pour répondre aux enjeux de la filière ».
Les Vosges font figure de dernier bastion du textile français : « L’industrie textile vosgienne fait partie du patrimoine des Vosges. Forte d’une grande résilience, elle a su par habilité, innovation et persévérance conserver l’ensemble des processus de production offrant ainsi la possibilité de proposer aux consommateurs de produits textiles de qualité authentiquement faits dans les Vosges.
Le label Vosges terre textile a été créé en 2011 avec la volonté de proposer aux industriels du textile vosgien un label ayant du sens pour la filière et porteur d’un message fort pour le consommateur. Vosges terre textile, précurseur d’une attente forte du consommateur d’un retour à l’authenticité et à la production française« .
Cet atelier était animé par deux grandes figures du textile et de la prospective :
Élisabeth Grosdhomme, fondatrice et directrice générale de Paradigmes et caetera, société d’études et de conseil consacrée à la prospective, à la stratégie et à l’innovation ; et Stanislas Vandier Entrepreneur dans les nouvelles technologies et fondateur de Wired Beauty, leader de la BeautyTech (digital, IA et Internet des Objets), développement de nouveaux services matériels et logiciels. Ancien manager international, marketing et direction de business unit chez L’Oréal. Coordinateur du Réseau R3ilab.
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