Ce lundi, le lycée Jean-Baptiste Siméon Chardin de Gérardmer accueillait une conférence de la CCI des Vosges en partenariat avec la CMA Grand Est sur le thème de « La transmission-reprise d’entreprise des Cafés-Hôtels-Restaurants ». Premier constat encourageant, la grisaille post COVID semble s’être dissipée pour ce secteur d’activité qui avait particulièrement été touché. Néanmoins, un bon accompagnement reste bien souvent essentiel pour assurer une transmission/reprise.
Pour les chefs d’entreprises vosgiens qui dirigent un café, un hôtel, un restaurant, une discothèque ou un camping et qui ont le projet de vendre leur entreprise, et pour les salariés, étudiants, curieux, professionnels de la restauration qui envisagent de reprendre une entreprise de ce secteur, la CCI des Vosges et les partenaires du Pacte Transmission-Reprise, organisent un événement dédié à la transmission-reprise d’entreprise des Cafés-Hôtels-Restaurants. « C’est un véritable enjeu pour le tissu économique local et si ce n’est pas bien fait ni bien anticipé, cela peut signifier la fermeture pure et simple, ce qui est dommageable à tous les niveaux » précisait en préambule de ce rendez-vous Philipp Frison, responsable communication au sein de la CCI. Par ailleurs, la structure a voulu axer son intervention sur une filière aux problématiques spécifiques en matière d’horaires, de fonctionnement, de recrutement, etc.
« Le contexte est plus favorable désormais, ça repart bien, car la période post COVID a été particulièrement difficile pour ce secteur. On a senti et constaté une certaine fatigue, des difficultés dans le recrutement, des changements dans la façon de travailler. (…) Il y a également beaucoup de jeunes de 25/30 ans qui reprennent, souvent en sortant de l’école, d’ici par exemple (lycée Chardin – NDLR). On voit également des reprises d’entreprises par d’autres entreprises, parfois pour éliminer la concurrence… Les jeunes ont besoin d’être conseillé. Patricia Lopez et Lorène Lacercat, conseillères en création et reprise d’entreprise. « On accueille des jeunes entrepreneurs qui sont de plus en plus matures sur la question de la reprise d’entreprise, qui sont de plus en plus précis sur des choses comme le calcul des marges, l’anticipation de certains investissements, etc. Et généralement, les banques suivent plutôt bien s’ils sont du métier » poursuit Lorène Lacercat qui est également chargée de mission au sein du PeeL, Pôle entrepreneuriat étudiant de Lorraine.
Un dossier bien accompagné est souvent synonyme de réussite. On retiendra une statistique intéressante donnée par les deux conseillères : 40 % des reprises réussissent sans accompagnement contre 80 % avec… C’est pour ça qu’il est important de nous faire connaître », conclut Lorène Lacercat.
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