S. D’Alguerre et O. Claude étaient présent à ce conseil communautaire.
En préambule du dernier conseil communautaire en date du 13 novembre, les élus ont pu bénéficier d’une petite présentation du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges (PNRVB) et de la nouvelle procédure de renouvellement de la charte qui en fixe les orientations à venir.
Les élus de la CCGHV ont donc eu le plaisir d’accueillir le directeur de la structure en la personne d’Olivier Claude, ainsi que Sylvie D’Alduerre, vice-présidente du parc et conseillère régionale. Pour les conseillers novices, le binôme a rappelé de manière concise ce qu’était un parc régional en précisant notamment qu’une telle structure n’avait pas de pouvoir réglementaire, mais un avis consultatif, contrairement à ce qu’imaginent de nombreux élus ou simples citoyens. Le pouvoir décisionnaire repose sur la Préfecture. Une précision qui avait son importance et qui a permis d’éclairer quelques lanternes.
Mais surtout, Sylvie D’Alguerre et Olivier Claude tenaient à évoquer le renouvellement de la charte du parc qui sera prochainement lancé. Un document et un processus de la plus haute importance, car cette fameuse charte est établie pour 15 ans. La mouture en cours s’achèvera en 2027 et la prochaine encourra donc jusqu’en 2042. Il apparaissait donc essentiel de faire un point de situation et de sensibiliser sur l’importance de la démarche qui va fixer les orientations à venir pour le PNRVB. « Par exemple, la problématique de l’eau n’apparaissait pas dans la précédente charte, tout comme l’érosion des sols, deux phénomènes qui sont liés au changement climatique. Donc, si vous identifiez des pistes de réflexion, à vous de nous les signaler, surtout n’hésitez pas, nous sommes là pour ça ! », déclarait la vice-présidente. Et ce, d’autant plus qu’une charte sur 15 ans, qui plus est dont le budget est de 500 000 €, « cela nous force à nous projeter, à envisager les points d’alerte », ajoutait Sylvie D’Alguerre.
L’eau, la ressource en eau plus précisément, est un enjeu incontournable et qui fera très prochainement l’objet d’une prospective sur le territoire de la CCGHV. C’était l’objet du point numéro neuf de ce conseil. Réaliser une étude plus large et plus pointue, HMUC – (Hydrologie, Milieux, Usages et Climat) afin de tendre vers un partage de la ressource, vers un équilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible, tout en respectant les milieux naturels. « Un objectif ambitieux, une étude basée entre autres sur une concertation et un plan de communication pour associer un maximum de citoyens, de professionnels, d’usagers tout simplement.
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