Le Parc Naturel Régional du Ballon des Vosges vient de lancer un appel d’offre pour organiser le transport de nouveaux Grands Tétras depuis la Norvège. Cet appel, ouvert depuis le 2 février 2025, court jusqu’au 28 février et vise à réintroduire ces oiseaux emblématiques, dont l’espèce est aujourd’hui menacée d’extinction dans le massif vosgien.
Une espèce en danger critique
Autrefois largement présent dans les forêts vosgiennes, le Grand Tétras a vu ses effectifs drastiquement chuter au fil des décennies. En 2024, seuls 3 à 5 individus autochtones subsistent encore dans le massif d’après le Parc Naturel du Ballon des Vosges. Depuis 30 ans, diverses actions de conservation de l’espèce et de son habitat ont été mises en place pour tenter d’enrayer ce déclin, mais la situation reste préoccupante.
Le Parc Naturel rappelle que la disparition progressive de l’oiseau est due à des causes multiples et complexes, bien que certaines aient été améliorées ces dernières années. Toutefois, la diminution du nombre d’individus a entraîné un affaiblissement génétique, mettant en péril la survie de l’espèce.
Sur les 9 Grands Tétras déjà introduits dans les Vosges, plusieurs n’avaient pas survécu en novembre dernier.
Un transport sous haute surveillance
La réintroduction des Grands Tétras norvégiens dans les Vosges nécessite un transport encadré et réglementé. L’appel d’offre précise des conditions très strictes pour garantir le bien-être animal et la réussite de cette opération délicate.
Le marché prévoit un transport entre le 20 avril et le 10 mai 2025, avec plusieurs exigences : des véhicules agréés pour le transport animalier, respectant les critères sanitaires et de bien-être, des conducteurs qualifiés, disposant de compétences en faune sauvage, un transport rapide et sécurisé : les véhicules devront assurer un trajet en moins de 26 heures, avec deux conducteurs par véhicule pour un trajet en continu et enfin, une capacité minimale de 10 Grands Tétras par voyage, avec une répartition adéquate des oiseaux dans des caisses de transport adaptées.
En renforçant la population avec des individus provenant de Norvège, le Parc Naturel espère inverser la tendance et assurer la pérennité de cette espèce emblématique.
8 commentaires
REVEUR
Pauvres bêtes,
Il serait intéressant pour cet appel d’offre de connaitre le budget global de cette opération, mais cela ne doit pas être gênant devant le budget global du Parc des Ballons.
on insiste, on persiste, on signe, mais jusque quand et pourquoi? Dans quel but? la forêt s’arrêtera t elle si les Tetras ne sont plus présents.
Soyons sérieux. ayons une meilleure utilisation des fonds publics, les nôtres.
THOMASK
La France n’a plus d’argent ,mais les associations écolos continuent à le dilapider pour envoyer à la mort d’innocents animaux.
Berurier noir
Aucune association écologiste de citée ici! Ne racontez pas n’importe quoi.
Il s’agit du parc naturel. Et les associations écologistes sont justement opposées à ce projet depuis le début.
Petit Jean-Paul
Quel entêtement !
Le mieux serait d’exporter le PNRBV, avec tous ses décideurs si mal inspirés, au fin fond de la Sibérie, où il y a quantité de tétras. Au Kamtchatka, par exemple. Très joli, le Kamtchatka, peu peuplé, très peu touristique,et d’immenses espaces naturels à contempler.
Le Montagnard
Les doux rêveurs, gloutons des finances publiques insistent.
Un peu de patience chers renards, dans quelques temps il y aura du volatile au menu.
Le naturaliste
Bonjour
Si vos pensées ne sont que l argent alors la fin du monde est proche…si il n’ y avait pas de résistants pendant l occupation nazi, on aurait peut être pas gagné la guerre.
Les Vosges sont l un des derniers bastions d espace sauvage en France, peut être l homme peut il laisser un peu de place pour cette espèce emblématique de nos forêts,
A méditer
Je pense que l humanité n a pas encore compris que notre économie de profits est la principale cause de notre déclin.
A méditer
Le Montagnard
Evoquer le nazisme dans la réintroduction du grand tétras, il fallait oser. Le plan de réintroduction du Grand Tétras dans les Vosges représente un investissement de 200 000 euros par an. Chaque oiseau est géolocalisable pour suivre son évolution et la réussite de l’opération. la géolocalisation n’est pas très écologiste, vos oiseaux allez-vous les chercher à vélo cargo ?
C’est un échec, luttez plutôt pour un accès plus écologiste sur les crêtes vosgiennes, cessez de vous fixer le nombril.
Ça c’est puissant
Point Godwin atteint à la troisième ligne.
Plus pauvre en arguments…… en classe de CE1 ?