Les élus de la communauté de communes Gérardmer Hautes Vosges se sont réunis ce mercredi dans le cadre d’une réunion marquée entre autres par le débat d’orientation budgétaire qui précède traditionnellement le vote du budget annuel. Point important, depuis le 1ᵉʳ janvier 2023, la CCGHV dispose des compétences en matière d’eau et d’assainissement et une régie à simple autonomie financière composée de deux budgets annexes a été créée. Administrée par un conseil d’exploitation, celle-ci est chargée de l’exploitation de ces services publics à caractère industriel et commercial (SPIC). Pour la régie de l’eau et l’assainissement, un rapport d’orientation budgétaire spécifique a donc été rédigé. On retiendra notamment que la procédure d’harmonisation qui a été souvent évoquée ne pourra réellement être mise en route une fois que l’étude de schéma directeur sera aboutie.
Pas de blagues ni de surprises lors de la prise de parole du président de la CCGHV qui a rappelé que le montage de ce budget était forcément lié au budget national qui « fait des économies sur les collectivités locales, directement ou indirectement », a précisé Stessy Speissmann, ajoutant que ce sont près de « 7,4 milliards qui sont retirés aux collectivités ». Dans ce contexte, Stessy Speissmann a rappelé la volonté de maitriser les dépenses de fonctionnement pour maintenir une épargne brute permettant de financer les équipements d’investissements ; de maintenir certains investissements essentiels pour la communauté de communes (sur le plan de la réhabilitation de la déchetterie et de l’optimisation de la collecte des déchets) ; ou encore de poursuivre le développement des services à la population bien enclenché l’année passée. La collectivité souhaite également organiser la mobilité en encourageant les mobilités durables par la mise en action du plan de mobilité simplifié (PMS) ; et enfin, accompagner le développement de l’économie locale.
La CCGHV entend rester sur les taux de 2024 en matière de fiscalité et toujours s’appuyer sur l’apport de la taxe d’enlèvement des ordures (2,38 millions d’euros attendus) et sur la taxe de séjour 1,1 million attendus). Petite nouveauté (ou pas ! selon le vote futur) potentielle, compte tenu des prévisions budgétaires des cotisations du syndicat mixte Moselle Amont pour les 3 prochaines années, il est proposé de mettre en place la taxe GEMAPI à compter de 2025. Au moment de la rédaction de cette note, les données concernant la fiscalité additionnelle ne sont pas connues, car le montant du produit appelé n’a pas été défini. Voilà pour les grandes lignes en l’attente du vote ferme et définitif.
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