Alors que les spéculations vont bon train, le comité de la SDF et son président souhaitaient éclaircir un peu les choses concernant le coût de cette 51ᵉ édition, dont le budget devrait sans doute dépasser légèrement les 900 000 €.
Une fête essentiellement financée par les entrées payantes, les places en tribune ainsi que les buvettes et la restauration proposées par l’organisation, sans oublier l’aide de nombreux partenaires privés et l’aide technique très importante de la Ville de Gérardmer. Des soutiens essentiels que Jérôme Hirth tenait à souligner et à remercier, tout en rappelant que certaines dépenses sont très importantes et, pour certaines, malheureusement incompressibles. « Il faut aussi rappeler que la fête des jonquilles n’est aucunement supportée par les impôts des Gérômois, ce qui n’est pas le cas pour d’autres grands carnavals de grandes villes de France ou d’ailleurs… » ajoute le président de la SDF.
Et d’ajouter : « De plus, hormis le Corso du dimanche et la parade du samedi, l’ensemble des festivités sont gratuites pour tous ! » En chiffres, on notera que justement ce sont 185 000€ qui sont consacrés au Corso (location des tribunes, chapiteaux, matériels, sanitaires, etc.) ; 190 000€ aux musiciens (cachets + bus, hébergements, repas, Sacem, etc) avec pas moins de 25 troupes qui seront présentes dès samedi (et qu’il faudra faire venir, nourrir et loger !) ; 165 000€ sont alloués aux diverses récompenses (constructeurs de chars, écoles, cadeaux reines, tenues bénévoles, etc.) ; 100 000€, dans la communication, le développement, la billetterie, la technique etc.… ; 55 000€ pour la sécurité (service d’ordre privé, pompiers, gendarmerie, etc.), poste qui augmente à chaque édition et que l’organisateur doit assumer ; et plus de 150 000€ pour d’autres postes encore…
Pour conclure, Jérôme Hirth a souligné que l’ensemble des associations qui avait fait une demande pour un stand l’avait obtenu et que les associations locales avaient été privilégiées, représentant environ 60 % des stands sur le site du corso. En résumé, il ne manque plus qu’une chose, qui, elle, ne s’achète malheureusement pas, c’est le soleil, qui contribue lui aussi largement au succès de la fête !
