Mercredi soir, les élus de la communauté de communes Gérardmer Hautes Vosges (CCGHV) étaient réunis afin de procéder au vote du budget 2025. Le président Stessy Speissmann Mozas a brièvement rappelé en préambule les éléments qui ont présidé au montage de ce budget, à savoir une volonté de rationaliser les dépenses de fonctionnement, l’impact du contexte national, ou encore des investissements nécessaires et/ou fléchés à lancer ou finaliser rapidement.
En synthèse, on retiendra que le budget principal s’élèvera à un peu plus de 9 601 000 € en fonctionnement et 2 797 400 € en investissement. Le budget annexe « transport » s’élève à 90 030 € en fonctionnement ; le budget annexe « commerce » s’élève à 134 500 € en fonctionnement et 104 100 € en investissement ; le budget annexe « eau potable » s’élève à 2 950 060 € en fonctionnement et 2 229 205 € en investissement : le budget « assainissement » à 2 419 935 € en fonctionnement et 1 253 205 € en section investissement. Seul un élu s’abstiendra sur le budget eau potable, indiquant que la hausse des tarifs et le plan directeur des travaux à venir avaient motivé son vote. « Nous avons déjà expliqué la nécessité de lisser les tarifs de l’eau (sur le territoire de la CCGHV – NDLR). (…) Nous allons enfin pouvoir dégager de l’excédent pour investir, car il y a de gros investissements obligatoires à venir afin de sécuriser la ressource en eau » a tenu à rappeler Frédéric Thomas, vice-président aux finances.
L’occasion d’évoquer également le point numéro 5 à l’ordre du jour qui concernait la fixation du produit de la taxe GEMAPI (taxe facultative pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations), avec cette question qui a été soulevée : « Doit-on continuer avec cette taxe qui impacte le contribuable et les autres taxes, même de manière infime ? »
« Cette taxe permet de financer des programmes de préservation des cours d’eau, pour répondre à des contraintes réglementaires également. Certains de ces projets sont au stade d’étude, mais lorsqu’on passera à la réalisation, elle prendra sans doute tout son sens. Elle permet aussi de contribuer à financer le Plan Grand Lac avec plusieurs actions et programmes de restauration, des projets sur les zones humides. (…) Cette taxe permet de financer, mais nous sommes aidés par l’Agence de l’Eau notamment, qui participe très largement au financement de tous ces projets » précise l’élu Grégory Bonne. En résumé, cette taxe est aussi, d’une certaine manière, la porte d’entrée vers des aides indispensables, et notamment de la part de l’Agence de l’Eau. NB : le produit de la taxe a été fixé à 75 000 €.
Enfin, de cette réunion du conseil, on retiendra également le maintien des taux des impôts directs, la légère augmentation de la redevance spéciale (+10 %, soit 0,041 € le litre pour les ordures ménagères), avec « un gros travail pour atteindre le bon taux » a précisé Michel Bertrand, vice-président environnement et déchets.
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