L’analyse budgétaire de la situation de la ville par « Gérardmer Avenir » exprimée par René Bourquin m’apparaît très simpliste et relève d’une expression émotive qui a tendance à trouver deux boucs émissaires faciles, le déficit du domaine skiable…et une mauvaise gestion globale de la municipalité…? Les données des ratios financiers argumentés sont très erronées dans la mesure où le comparatif s’établit sur la base de budget de communes de 5 000 à 10 000 habitants. Or Gérardmer est surclassée administrativement en Strat de 15/20 000 habitants compte tenu des bases fiscales prenant en compte entre autres, la fiscalité foncière du parc immobilier des résidences secondaires, les activités économiques touristiques (Casino, taxe séjour etc..) et de tous les services offerts à la population d’une ville touristique équivalent à 15/20 000 habitants….
L’argument financiers qui justifierait une rigueur drastique conduirait à un immobilisme et un gel des investissements, est justement l’erreur qu’il ne faut pas commettre pour relever le défi d’une transition efficace qui conduira à absorber le déclin des activités hivernales économiques et touristiques de la station….
Redonner un dynamisme 4 saisons au service de la vie économique touristique Géromoise et des emplois qui en découlent est un impératif pour maintenir l’emploi et la vie locale.
Sans un plan ambitieux, tout le contraire, la politique de restriction budgétaire proposée par « Gérardmer Avenir » (et en partie engagée par la municipalité actuelle), conduira à euthanasier la Perle des Vosges et appauvrir la ville et la vie des Géromois.
Gérardmer avec 2515 € de dette par habitant comparativement à Chamonix 4522€/hbt, Briançon 4024€/hbt, Morzine 3565 €/hbt, Châtel 6771€/hbt etc., démontre qu’elle doit être rigoureuse certes, mais que sa marge financière au vu des rentrées fiscales touristiques se doit de voir l’avenir avec enthousiasme et non de repli sur soi même.
Une prochaine réflexion justifiera une autre option des choix budgétaires à engager tout en maîtrisant une imposition modérée et maîtrisée telle que les Géromois peuvent l’accepter.
Sombrer dans un pessimisme préélectoral n’est pas la meilleure méthode pour motiver les Géromois, les entreprises locales existantes, (touristiques ou non) …et tous les services publics existants… à rester, se développer et vivre dans notre belle région.
Pire même cela fait fuir ceux qui auraient l’idée de venir s’installer….
Certes une gestion saine et plus rigoureuse est toujours nécessaire mais ce n’est pas avec l’étendard du catastrophisme que l’on construit « L’Avenir ». « Redynamisons Gérardmer par une politique d’Avenir….et Non d’austérité ! »
JC DEFAY
