Communiqué de presse :
Industrie textile : pour une consommation responsable et une souveraineté préservée
À l’occasion de l’examen de la proposition de loi visant à réduire l’impact environnemental de l’ultra fast-fashion (mode éphémère et jetable), le sénateur Jean Hingray a défendu une approche à la fois, réaliste et souveraine. Face aux ravages de ce mode de consommation et à la désindustrialisation de territoires comme dans les Vosges, il a porté trois amendements adoptés par le Sénat, visant à renforcer la cohérence du texte et à soutenir l’industrie textile française.
Lors de l’examen au Sénat de la proposition de loi visant à réduire l’impact environnemental de l’industrie textile, Jean Hingray a rappelé l’importance de veiller à ce que ce texte ne se limite pas à un affichage politique ou à un simple outil de concurrence économique. S’il est légitime de lutter contre les dérives de l’ultra fast-fashion, encore faut-il garantir que la loi apporte une réponse cohérente, équilibrée et respectueuse de notre indépendance législative.
Dans les Vosges, département longtemps emblématique du savoir-faire textile français, les effets de la mondialisation continuent de peser lourdement sur l’industrie locale. Fermetures d’entreprises, pertes d’emplois qualifiés, désindustrialisation : ces réalités rappellent combien il est nécessaire de repenser les politiques publiques en matière de relocalisation, de souveraineté industrielle, et de mieux accompagner ces femmes et ces hommes, portraits de notre industrie française et ainsi leur permettre de rivaliser sur la scène internationale tout en respectant nos valeurs nécessaires à l’environnement.
Dans cet esprit, trois amendements portés par le sénateur ont été adoptés : l’ajout des pratiques industrielles à la définition de la mode jetable, l’intégration d’un message encourageant la consommation durable, et la sensibilisation aux impacts environnementaux de l’industrie textile dans le cadre de l’éducation au développement durable.
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