L’assemblée générale du Festival de Kichompré a eu lieu ce mardi soir au fameux 102 Bis où les chevilles ouvrières se sont réunies autour du président Gonzague Retournay et du directeur artistique Eric Lemarquis.
Gonzague Retournay qui célébrait d’ailleurs ses 20 ans de présidence hier soir, et qui a dressé un rapide bilan de l’édition 2025 du festival. Une édition qui s’est globalement bien déroulée mais qui laisse tout de même un déficit de 3 118 € : « Les charges fiscales y sont pour beaucoup, mais heureusement notre trésorerie résiste bien et nous sommes encore largement dans le positif », précise-t-il. « Nous avions invité des artistes de renom, cela coûte cher, c’est normal. Et je rappelle qu’en France, les charges s’élèvent à 80 %, là où, en Allemagne par exemple, ce n’est que 15 %. C’est quasiment du racket et ça pénalise fortement des festivals comme les nôtres. Désormais nous ne fonctionnerons plus qu’avec des cachets pour plus de lisibilité », ajoute Eric Lemarquis.
Concernant l’édition 2026, bien que la question ait été posée pour des raisons financières, le piano sera conservé et la programmation sera concentrée sur le mois d’août. Quatre dates sont prévues : le 4 août avec « Jazz Collector », une formation de 13 musiciens dans le style jazz de la Nouvelle-Orléans ; le 11 août reste à définir suite au désistement récent de la flûtiste initialement invitée ; le 18 août avec un trio classique ; et enfin le 25 août avec le traditionnel récital de piano. Concernant le 11 août, Eric Lemarquis et son équipe se réservent également la possibilité de modifier la date en fonction des opportunités.
Enfin, on notera que l’association a reçu l’autorisation de la part de la commune de Gérardmer, représentée ce mardi par Anne Chwaliszewski, de valoriser l’église de Kichompré, notamment à travers des visites et pourquoi pas un programme d’animation. « Nous ne manquons pas d’idées », a précisé Eric Lemarquis. Affaire à suivre…







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