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mardi 30 décembre

Rayons vides à Épinal : les œufs se font rares en cette fin d’année

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À Épinal et dans plusieurs communes vosgiennes, une scène devient familière pour les clients des supermarchés : le rayon des œufs est vide, ou presque. « Ce week-end, j’ai fait plusieurs magasins et il ne restait que quelques boîtes », raconte une habitante surprise par cette situation inhabituelle. Faut-il craindre une nouvelle pénurie ?

Depuis plusieurs mois, les ruptures de stock se multiplient dans les magasins vosgiens comme dans une grande partie de la France, sans pour autant traduire un effondrement de la production. Le marché reste sous tension : les élevages produisent davantage, mais la cadence peine à suivre une demande toujours plus forte.

Les œufs, une protéine plébiscitée

Si les œufs manquent, c’est avant tout parce qu’ils sont devenus incontournables dans l’alimentation des Français. Déjà lors de la crise sanitaire de 2020, puis avec la flambée des prix entre 2022 et 2023, de nombreux ménages se sont tournés vers cette source de protéines bon marché. Une habitude qui s’est installée dans le temps.

En 2024, la consommation a atteint un niveau record : 226 œufs par personne sur l’année. Et la tendance ne semble pas près de s’inverser.

Une offre sous pression

Face à cet engouement, les élevages peinent à ajuster leurs effectifs. Le nombre de poules pondeuses ne suffit pas à répondre à l’appétit croissant des consommateurs, ce qui explique les manques récurrents observés dans les grandes surfaces, y compris dans les Vosges.

Cette évolution est aussi liée au contexte économique et social. Crises politiques, inflation persistante, conflits internationaux : autant de facteurs qui influencent les comportements d’achat.

Des choix alimentaires contraints

Résultat : depuis 2022, les dépenses alimentaires ont reculé de 8 %. Pour préserver leur budget, les ménages arbitrent différemment. La viande, certains légumes et produits frais sont délaissés au profit d’aliments plus accessibles : pâtes, plats préparés… et œufs.

Rien n’indique pour l’instant une pénurie durable, mais le déséquilibre entre l’offre et la demande continue de fragiliser les étals. À Épinal comme ailleurs, il faudra parfois s’armer de patience pour repartir avec sa boîte d’œufs.

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