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samedi 23 novembre

Les mulettes perlières pourraient faire leur retour dans les Vosges

Salle comble pour la projection du du film d'Hippolyte Burkhart-Uhlen à la MCL

3 commentaires

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Hyppolite Burkhart-Uhlen, réalisateur du film Les Perles de la Vologne, Gregory Bonne et Laurent Taupiac

 

Jeudi soir, le film documentaire « Les perles de la Vologne » était projeté à la MCL dans le cadre de la semaine Gérardmer Durable. Une projection en avant-première et en présence du réalisateur Hippolyte Burkhart-Uhlen.

Sans surprise, ce temps fort de Gérardmer Durable organisé par la commune gérômoise a fait salle comble. Le public était particulièrement curieux de découvrir le résultat de cet important travail d’enquête sur la Mulette et la vallée de la Vologne de manière plus générale. Un mollusque non comestible, mais particulièrement recherché pour ces perles, qui a quasiment disparu en raison de la surexploitation et des rejets toxiques de certaines usines. « Les résidus industriels et chimiques ont empoisonné leur habitat, contribuant à leur extinction » précise Jean-Michel Bichain, malacologue de la Société d’histoire naturelle et d’ethnographie de Colmar, lui aussi présent à cette projection et pour échanger avec le public.

Aujourd’hui, le département des Vosges est une zone pilote, la toute première en France pour procéder à une réintroduction, car il est possible d’élever des mulettes in vitro. Néanmoins, et cela coule de source, c’est toujours dans la nature qu’il faut les réintroduire, et donc dans des rivières/ cours d’eau propres. On signalera ainsi qu’une expérience est actuellement en cours dans le Barba et qu’un biomonitoring sera lancé en 2025. Il s’agit d’une méthode destinée à évaluer l’état de santé de l’environnement et l’impact des polluants sur les mulettes juvéniles et à évaluer si les conditions sont bien favorables. On peut donc rêver de revoir ce mollusque autrefois emblématique (et aujourd’hui quasiment oublié !)  faire son retour et, pourquoi pas, les fameuses perles qui aujourd’hui n’existent plus que dans les coffres d’une poignée de mairie, faisant figure de scorie du passé…

Grégory Bonne

Les Perles de la Vologne

MCL Gérardmer

3 commentaires

  • Avatar du commentaire numéro 2625

    Pas d’eau et n’y fait rien

    Et si l’état irresponsable avec ses lois parisiennes commençait à prendre soin de la conservation de l’eau dans les cours d’eau et les associations pseudo ecolos prendre 3 grammes d’intelligence pour défendre la ruralité ça irait beaucoup mieux.
    En effet, il ne faut pas sortir de l’ena pour savoir que ces animaux ne se développe pas sans eau.
    Mais non, l’eau, sitôt tombée, sitôt partie et le plus vite sera le mieux.
    Des génies.

    Je m’énerve, je m’énerve.
    Il y en a dans un étang de la haute Moselle vers Bussang je crois. Étang dont l’approvisionnement en eau a été limité par des travaux nuisibles.
    (Les « conscepteurs » pensent encore que l’eau se stocke comme des cailloux mais la qualité de l’eau baissera et les animaux mourront)

  • Avatar du commentaire numéro 2626

    THOMASK

    Si la réintroduction de la moule perlière est envisagée, c’est que la qualité de l’eau de la Vologne s’est largement améliorée.
    Petit message à l’attention de ceux qui ne voient que le coté négatif de l’évolution.

  • Avatar du commentaire numéro 2707

    Lys Asphodelle

    Je rêve de revoir la mulette perlière dans nos cours d’eau, je rêve de revoir le Grand Tétras sur les Crêtes Vosgiennes…… A noter que l’expérience menée sur la mulette perlière ne concerne pas la Vologne mais le Barba. Nuance !

    Rêvalité contre réalité, rêvanescence contre évanescence… Les éco-systèmes sont en souffrance !
    Utopie de nos grands et petits décideurs, l’écologie de bureau est porteuse en ces temps tempétueux. En outre, les décideurs ne sont pas les payeurs. Le porte-monnaie de la ruralité et de la France d’en bas est au plus bas. Le bon sens c’est de ne pas jeter l’argent par les fenêtres !

    Bravo toutefois au réalisateur de ce magnifique film d’information et de sensibilisation, aux scientifiques de terrain passionnés et aux véritables amoureux de la nature ! Le rêve a parfois un goût amer.

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