Claude Vanony est un humoriste et surtout un conteur. L’homme attaché à ses racines tombe parfois sa veste en peau de bête et son chapeau pour rentrer dans les écoles avec un air plus grave et évoquer la guerre et son cortège d’horreurs. Comme André Debruyne, président du souvenir Français qui est aujourd’hui, depuis son installation dans la vallée, un partenaire important dans l’univers du devoir de mémoire : le homme est incontournable. Le duo avait des allures atypiques jeudi matin à l’école Marie Curie pour évoquer un temps si lointain pour les écoliers qu’il apparait comme sorti d’un mauvais cauchemar. Et pourtant les guerres, la guerre est une atrocité vécue par des millions de personnes aujourd’hui encore et forcément hier. La ville de Gérardmer et ses habitants sont rattrapés par leur histoire plusieurs fois par an mais surtout à l’évocation du 19 novembre, date à laquelle la ville a été libérée en 1944.
Alors il fallait bien évoquer tout cela auprès des loupiots de la commune, ceux de la classe de CM1 de Stéphane Mansuy et ceux de Michel Mathieu du groupe scolaire Jean Macé que l’on retrouvera ce week-end pour les cérémonies commémoratives notamment au monument aux morts
Claude Vanony a évoqué ses souvenirs personnels, mais surtout la détention en camp de concentration de son frère, aujourd’hui décédé mais qui publia, avant sa disparition, un livre sur ses ressentis, ses émotions, ses tristesses.
André Debruyne est revenu, quant à lui, à des événements particuliers sur la libération mettant en exergue le courage de tous les combattants français et alliés tombés pour libérer l’Europe du nazisme.
Le devoir de mémoire a été respecté, il doit perdurer !
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