Toujours pas de train prévu en gare de Gérardmer, mais l’association TG2V ne fait pas dans le train-train quotidien est continue la lutte afin de faire revenir le rail sur les bords du lac. C’est ce qui se dessine depuis des années pour les adhérents de TG2V et son président Jean-Joseph Maglia, notamment dans le cadre de l’assemblée Générale qui se déroulait samedi en fin d’après midi à la Maison de la Montagne. Au menu de la soirée, un retour sur la navette et la validation d’un courrier dont l’objectif a pour but de solliciter les élus de la Vallée de Vologne sur la base « d’un engagement favorable à la réactivation de la voie ferrée Bruyère/Gérardmer « …et sur fond de « maintenir, les voies dans le réseau ferré français voire européen, afin de sortir la Vallée de Vologne de l’isolement géographique, pour apporter des usagers et renforcer la ligne 18 Epinal/Saâles »
Tout un programme déjà évoqué à plusieurs reprises mais cette fois les adhérents de TG2V se donnent pour mission d’impliquer par écrit les décideurs locaux. » Nous demandons ainsi aux élus responsables d’exiger de l’état, de la SNCF, de Réseau Ferré de France, de la Région et du Département la réactivation de la ligne fermée en 1988″ note Jean-Joseph Maglia et de poursuivre « nous souhaitons notamment un engagement de la nouvelle municipalité de Gérardmer afin de porter le dossier ».
L’AG de TG2V s’est déroulée en présence du maire Stessy SpeissmannLa navette forcément a été évoquée. » Nous sommes dans l’expectative » reprend le président » les choses n’avancent plus avec la Région. On attend également de la commune une implication mais aussi et pourquoi pas de la nouvelle région, l’Alsace a toujours été à la pointe des transports. Le président Masseret nous avait proposé des bus TER, ce ne fut pas le cas. Aucune promotion a été faite autour de cette navette et paradoxalement il était impossible de prendre un billet de train pour Paris/Gérardmer. Vous comprendrez que nous considérons que ce test n’est pas concluant pour nous, que les conditions de réussite n’étaient pas remplies ».
Rappelons que la navette installée pendant 6 mois l’an dernier à cette même époque avait couter 36 000 € à la Région Lorraine et que quelques dizaines de passagers avaient utilisé le dispositif. A suivre !
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