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vendredi 20 septembre

Sans eau, c’est tout de suite moins rigolo…

Deux foyers privés d'eau potable aux Beillard

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Deux foyers sont privés d’eau depuis fin décembre. La source qui les alimentait jusqu’alors n’est plus en état d’alimenter convenablement les captages des deux domiciles concernés dont les habitants se retrouvent dans une situation plus que délicate.

En effet, depuis maintenant deux mois, Bachir Khachni et sa petite famille qui comprend un enfant en bas âge sont privés d’eau potable, et même d’eau tout court. Ils ne sont pas les seuls dans cette galère puisque la résidence secondaire de M. Philippe Lazard, demeurant en région parisienne, est aussi touchée par ce problème d’eau. Si pour ce dernier le préjudice peut être considéré comme moindre, il a néanmoins dû prendre la décision d’annuler quinze jours de vacances prévus avec des membres de sa famille et ne décolère pas.

Pour l’heure, l’eau des captages ne peut être bue et elle est devenue difficilement utilisable pour un usage courant

« L’eau est jaunâtre, parfois d’une puanteur insoutenable, comme une odeur d’égout, et elle est inutilisable, même pour se laver. Malgré plusieurs démarches entreprises pour faire bouger les choses, les professionnels qui ont travaillé sur le chantier se renvoient la balle pour le moment », explique un Bachir Khachni épuisé par cette situation. La principale origine du mal dont sont frappées les deux habitations : la micro station de la nouvelle Confiserie Gérômoise qui ne donne pas satisfaction.

Pourtant, ses propriétaires, Messieurs Justin et Manu Wexler, pensaient avoir tout fait dans les clous, et même plus encore : « Nous sommes des enfants du pays, sensibles à la cause de l’environnement et de l’écologie, ce sont des choses qui nous touchent, cela fait partie de notre projet, de l’identité de notre confiserie. Nous avons conçu ce bâtiment basse consommation dans cet esprit.

Pour cela, nous avons fait appel à un maître d’œuvre et à une entreprise de terrassement. Nous avons acheté plus de 15 000 Euros cette micro-station et avons suivi les recommandations du prestataire et du bureau d’étude quant au choix du modèle. Normalement, l’eau qui sort de cette station est censée être propre, voire même potable ! », souligne les propriétaires de la Confiserie eux aussi épuisés par cette situation. Et d’ajouter : « Je comprends tout à fait M. Khachni, cela m’est déjà arrivé de ne pas avoir d’eau, c’est vraiment pas facile à vivre ».

En attendant qu’une solution soit trouvée rapidement, M. Vexler ont proposé à la famille Khachni d’utiliser leurs sanitaires et de l’approvisionner tant que possible en eau. « En ce qui concerne un préjudice éventuel, il est de toute façon conseillé aux deux foyers de nous attaquer en justice afin que nous puissions nous retourner contre les prestataires. C’est de cette façon que pourra être déterminé où et à quel moment il y a eu un problème dans l’installation et la mise en fonctionnement de la micro-station ».

Vous l’aurez compris, la Confiserie se retrouve prise entre le marteau et l’enclume et, d’une certaine manière, se retrouve elle aussi victime de ce sac de nœuds en terme d’image, Justin et Manu Wexler travaillent dans le bonbon, pas dans le bâtiment : « Nous ne pourrons malheureusement pas faire de miracle ! ». Pour l’heure, les différentes parties concernées, dont l’entreprise de terrassement, étaient présentes ce mercredi matin sur le site de la confiserie afin de parer au plus urgent. Un représentant du service des eaux de la Municipalité gérômoise avait également fait le déplacement. En attendant l’étude et les conclusions d’un expert qui vient d’être mandaté qui révéleront où et à quel moment le grain de sable s’est glissé dans la mécanique, un plan de transition devrait se mettre en place.

Ce dernier devrait consister à déplacer l’exutoire de la station en aval des deux captages des foyers concernés vers un collecteur déjà existant. Mais cela va tout de même nécessiter de creuser une tranchée de près de 140 mètres. Des travaux sans doute longs et fastidieux. Car le problème est bien là : c’est le temps que prennent les démarches, qu’il s’agisse de l’expertise qui a été sollicitée ou même du chantier. La famille Khachni n’est donc pas encore sortie de cette galère qui, rappelons-le, a débuté il y a un peu moins de deux mois. Pour l’heure, c’est bouteilles d’eau à réchauffer sur le gaz… Pour combien de temps encore ?

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