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samedi 23 novembre

« Débrayer pour humaniser » : l’inquiétude monte chez Imhoff

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Les salariés d’Imhoff tirent la sonnette d’alarme ce lundi matin : le site de Gérardmer pourrait être en danger

Ce lundi matin, une grande partie des salariés d’Imhoff Gérardmer avait décidé d’effectuer un « débrayage » en se rassemblant dans la cour du site située boulevard Kelsch. Une initiative intersyndicale puisque la CFE-CGC ainsi que la CGT avaient fort logiquement fait le choix d’unir leurs forces.

Le délégué CGT Christian Baix fait un petit état des lieux : « La société Imhoff existe depuis 80 ans et elle a été rachetée par Vinci en 2006. Il est vrai que, depuis un certain temps, on peut observer une baisse du chiffre d’affaire, notamment dû à la crise économique. Face à cela, la direction a décidé de procéder à la vente de certains fonds de commerce. C’est clair, nous savons que nous ne pouvons pas nous y opposer. En revanche, nous protestons aujourd’hui contre le non-respect des engagements pris lors du CE extraordinaire du 19 janvier dernier.

Si départ il devait y avoir, tout le monde devait sortir avec son contrat de travail, dans de bonnes conditions. Mais ce n’est pas le cas. Il y a un manque de considération et de respect des salariés par la direction et il y a déjà des pressions exercées sur les modifications des contrats de travail. Les salariés sont par exemple poussés à demander une rupture conventionnelle, quant à ceux qui restent, c’est l’inquiétude quant à leur avenir au sein d’une entité et d’un site qui, disons-le, est aujourd’hui en danger », explique Chistian Baix.

Des propos prolongés par son homologue de la CFECGC, Pascal Caudy, accompagné pour l’occasion du secrétaire de l’UD88 Christian Paulin : « Les pressions sont exercées sur tout le monde, du cadre aux salariés en passant par les bureaux. Aujourd’hui, nous souhaitons que la réorganisation de la société Imhoff se fasse dans le respect des salariés et sans déroger aux engagements pris lors du CE de janvier dernier ».

Le message est donc clair pour les syndicalistes qui souhaitent que les entreprises Imhoff, qui comptent aujourd’hui 217 salariés, restent dans le groupe Vinci avec un maintien de l’emploi pour tous. Sur l’unique site de Gérardmer situé entre le boulevard de Saint Dié et le boulevard Kelsch, environ 80 emplois devraient être maintenus mais les départs éventuels doivent se passer dans des conditions decentes et dans « l’application des valeurs que prône Vinci », pour reprendre les termes des syndicats.

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