Il parait que jeunesse doit se faire. Sans doute ! Et pourtant, ce n’est pas pour rien que le réalisateur Nicholas Ray a tourné en 1955 le film « La Fureur de Vivre » avec James Dean. Le même acteur, passionné de vitesse, trouva la mort quelques années plus tard dans un accident de la circulation alors que sa Porche finissait sa course contre un arbre….Mais le long métrage voulait retracer la jeunesse américaine des années 50….Est ce que les choses ont pourtant changé à l’échelon d’une mondialisation de la société ? Pas sûr ! Les jeunes d’aujourd’hui et d’hier n’ont rien inventé et la vie semble un mouvement perpétuel ponctuée de joie et de tristesse. La dramaturgie est donc au coin de la rue, de la route. C’est pour cette raison que le Lycée de Gennes, par l’intermédiaire de sa Conseillère Pédagogique d’Education Sylvy Henry -Delatre, avait invité jeudi dernier l’association Marilou afin d’évoquer les risques routiers encourus suite à l’absorption d’alcool et de stupéfiants. Un cocktail particulièrement redoutable qui multiplie aujourd’hui les accidents sur les routes de France et de Navarre…et bien au delà ! Comme ce fut le cas pour Marilou, une jeune femme tuée par un conducteur sous l’emprise d’opiacé, comme ce fut également le cas pour le fils de Jean Luc Callebout qui intervient au titre d’abord de papa et d’adhérent de l’association avec Hubert Pierrot, coordinateur sécurité routière pour la préfecture, dans le cadre d’un Plan d’action spécifique.
Jean-CLaude Callebout et Hubert Pierrot au second planAu delà du poids des photos, il y a le poids des mots, ceux de Jean-Luc Callebout qui doivent et peuvent encore résonner dans la tête des potaches de G2G et de tous les lycéens vosgiens. L’objectif n’est pas de faire peur, mais d’informer, de tenter la prise de conscience auprès d’une jeunesse qui se veut par définition insouciante des risques encourus en brulant la vie par les deux bouts. Le débat est vaste, presque sans fin. L’échange ne se limite pas uniquement à deux intervenants auprès d’élèves en classe de seconde, en formation de conducteur routier, mais il est plus large. Nous sommes bel et bien dans un débat de société qui doit renter au cœur des foyers, des familles aux épaules normalement plus larges que celles des établissements scolaires, chose que l’on a tendance à oublier. La suite appartient à chacun, même si l’on sait que construire sa vie, toute une vie et surtout la préserver est une véritable transatlantique, faite de tempête et de pétole. C’est sans doute pour cela que l’on dit qu’il faut que jeunesse se fasse…Oui mais, sans alcool et stupéfiants au volant. Promis les gars ? Si un doute vous envahit, repenser à Marilou…
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