Quand la cuisine Norvégienne s’éveille en cuisine, ça donne 2 jeunes femmes de 18 et 19 ans derrière les fourneaux du lycée hôtelier. Hé ho ! doucement les garçons bourrés d’hormones en cette fin d’été, les demoiselles sont là pour travailler comme elles le font depuis 3 ans pour Katrine et 2 pour Emma en suivant les cours dans leur intégralité en classe de bac et terminale Bac Pro cuisine.
La formation entre dans le cadre d’échange avec l’institut français de Norvège et c’est Manuela Seu-Stokkmo, chargée des programmes de coopération éducative qui est à la liaison permanente entre Chardin, les élèves et les autorités des deux pays.
Visiblement, tout se passe pour le mieux même si la première année généralement assez difficile sert d’intégration : la culture, les termes techniques et la langue arrivent tels un concentré d’informations qu’il faut assimiler. Pour cela, les jeunes norvégiennes passent par la case internat avant de voler de leurs propres ailes et de vivre ensuite en appartement, de manière totalement indépendante.
« On a eu toutes les deux le mal du pays » concède en chœur Emma et Katrine un peu gênées par leur français approximatif « mais le lycée est vraiment bien et les élèves nous aident encore aujourd’hui beaucoup. Heureusement en ce qui concerne la cuisine nous avions déjà des bases acquises en Norvége.
Quant à la suite donnée à la formation sur les bords du lac, Emma et Katrine comptent, une fois le Baccalauréat en poche, rester un peu en France, voire 1 ou 2 ans afin de parfaire leurs connaissances et de les utiliser plus tard dans leur pays.
Lorsque la cuisine s’éveille en Norvège, c’est une part du Lycée Hôtelier qui se déguste aujourd’hui. Ce sera encore plus vrai quand les deux jeunes femmes seront rentrées en terre nordique, installées derrière les fourneaux d’un patron ou à leur propre compte.
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