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samedi 23 novembre

Comment s’AVAP ?

Il faut maintenant revaloriser le patrimoine local

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Au premier plan, anie Toussiant et Vanessa Varvenne missionnées par la commune

Au premier plan, Aline Toussiant et Vanessa Varvenne missionnées par la commune

Le débat sur la reconstruction de Gérardmer et sur son environnement direct ne finira sans doute jamais. La destruction de la  ville est passée par là et les municipalités successives ont bien eu du mal de reformuler un projet global cohérent s’appuyant sur un passé proche et un futur immédiat pour vivre au mieux l’instant présent. Et effet, la vie est parfois compliquée surtout quand il s’agit de marier l’ancien au moderne  sur fond de culture locale et d’évolution de la société. Pour exemple, les années de reconstruction de la commune après guerre et les fameuses années 70 où les barres d’immeuble se multipliaient un peu partout  sur le territoire français.

Le passif est lourd  et pour mieux lire l’histoire de la cité, il fallait sans doute l’intégrer à une AVAP Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine , née du Grenelle de l’Environnement  2 se substituant à la ZPPAUP mais intégrant le nouveau PLU Plan Local d’Urbanisme

La première réunion publique de l’AVAP s’est déroulée vendredi soir en mairie en présence du maire, Stessy Speissmann, et de Pierrot Imbert, adjoint, qui ont présenté les pourtours du dispositif et surtout laissé la parole à Vanessa Varvenne et Aline Toussaint respectivement historienne du patrimoine et architecte urbaniste. Les jeunes femmes ont été mandatées par la commune afin de réaliser une étude et un recensement  des différents patrimoines existants sur fond de valorisation et d’encadrement de l’évolution de la ville en tenant compte des diversités de quartiers et d’édifices à chaque époque.

Mais aussi de valoriser les intérêts paysagers tels que le lac, les ascensements et le  Phény ou encore la Vallée de Vologne….av

Et enfin de prendre en compte les enjeux environnementaux, c’est à dire de permettre l’isolation par l’extérieur, favoriser installation de panneaux solaires…..etc.

Le cahier des charges est précis et large mettant aujourd’hui en évidence 7 secteurs :

secteur 1 : Les ouvertures paysagères des ascensements et du Phény

Secteur 2 : L’écrin forestier de Gérardmer avec les écrins boisés du lac et de la Vallée de Vologne

Secteur 3 : Le secteur du centre ville sous divisé en 3 sous secteurs, le sous secteur correspondant au Vieux Gérardmer

Secteur 4 : Les coteaux urbanisés en co-visibilité avec le lac

Secteur 5 : La façade principale du site du lac

Secteur 6 : Les bords du lac où les villas sont mises en scène dans leur jardin

Secteur 7 : Les deux zone principales urbaines de la reconstruction

Les règles appliquées aux 7 secteurs  de l’AVAP complètent les règles du PLU afin de garantir le maintien de leur unité paysagère et/ou urbaine.

Bref, les deux professionnels ont recensé le patrimoine identitaire, celui qui marque la ville depuis plusieurs décennies voire centaines d’années, les bâtiments remarquables en tenant compte de la typologie architecturale et des sites naturels. La suite doit se construire au fil des années à venir, de préférence avec la population locale.

A noter seulement 10 personnes avaient répondu à l’appel lancé par les élus.  Gérardmer de demain se construit pourtant aujourd’hui.

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