Compte tenu de l’ordre du jour, on s’attendait à un conseil municipal interminable : il n’en fut rien. Les principaux points ne soulevaient pas de dossier essentiel, même si l’on sait par définition que toutes les affaires municipales ont une réelle importante dans la vie de la cité.
Bref, au menu on retrouvait comme plat de résistance, après la présentation du rapport d’activité du SIVU Tourisme Haute-Vosges et de la Communauté de Commune, le vote de l’Agenda d’Accessibilité Programmée des établissements recevant du public. Le document doit contenir les listes des établissements, leur classement, les normes de sécurité incendie, une synthèse des actions menées en concertation avec les associations de personnes handicapées. Bref, une foultitude de renseignements capables de faire évoluer le dispositif mis en place par la commune. Compte tenu des sommes diagnostiquées par les bureaux d’étude de 2009 à 2011 soit 7,4 millions d’€ et le budget alloué par la ville au service du patrimoine depuis 4 ans soit 1,8 par tour de calendrier, la commune a établi un programme sur 3 ans lui permettant de financer les travaux sur 9 ans.
Sinon les élus ont attribué une subvention exceptionnelle à la Maison de la Culture pour un départ en retraite pour un montant tout aussi exceptionnel de 23 872 €. Le conseil a voté la tarification de la pratique du ski de fond, le parrainage d’un prisonnier politique tibétain dont on imagine aisément les conditions de vie en chine. Pour en venir aux questions diverses de l’incontournable Michel Graiche de Gérardmer Entreprendre. Le nouveau conseiller municipal est maintenant un habitué des questions au maire. Il aurait souhaité faire enregistrer les débats. Réponse de Stessy Speissmann » nous n’en voyons pas la nécessité« .
Michel Graiche aurait souhaité avoir un compte rendu sur la réunion au sujet des réfugiés qui s’est tenue dernièrement à la maison de la chime à Paris et à laquelle participait Laurence Goujard. « Pas de chance » commente le maire ‘ » elle n’est pas présente ce soir. Néanmoins il n’en est ressorti rien de concret en tout cas concernant nos territoires ».
Le conseiller d’opposition a souhaité connaitre les critères d’embauche sur le domaine de ski alpin et le pourquoi de recruter par une agence d’intérim.
« Réponse de Hervé Badonnel » sur les 70 saisonniers et 15 permanents, nous privilégions les personnes de Gérardmer en tout cas de la région proche…avec les qualifications nécessaires. On peut considérer que l’effectif est composé à 60% de locaux. 40 à 50 emplois sont des saisonniers purs, d’où l’intérêt en termes de gestion pour la régie, mais aussi pour les employés, de passer par une agence d’intérim. Cette même société qui peut répondre à l’offre et la demande avec plus de flexibilité. Il faut tenir compte également, dans ce choix, de l’incertitude de la saison par rapport aux chutes de neige, comme ce fut le cas il y a deux ans »
Eric Defranould a trouvé aberrant qu’une commune utilise ce système qui précarise l’emploi….
Pour conclure la soirée, Michel Graiche s’est interrogé sur l’investissement de la commune avec le 30ème Rallye Vosgien qui s’est déroulé le mois dernier.
Réponse du marie » la ville a financé le déroulement de l’épreuve sous forme de subvention à hauteur de 5 000 € auxquels s’ajoute l’aide technique ».
Le séance de travail était levée.
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