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dimanche 10 novembre

Élections Régionales – Emmanuel Thiebaut tête de liste départementale pour « NON à l’ACAL, OUI à nos régions ».

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Non_ACAL_Oui_Régions_01La liste « NON à l’ACAL, OUI à nos régions » est une liste composée de 4 partis politiques :

– L’alliance Ecologiste Indépendante
– Le Parti Lorrain
– 57 le Parti Mosellan
– Unser Land

Le regroupement de L’Alsace, de la Champagne Ardenne et de la Lorraine est une région sans cohérence qui n’aura pas de cohésion. Parmi les 9 listes présentes seule la liste « NON à l’ACAL, OUI à nos régions » refuse cette « méga-mégalorégion  » élaborée par des technocrates parisiens. Nous dénonçons l’absence de légitimité de la réforme de la carte des Régions, les élus concernés n’ayant pas été consultés et encore moins les citoyens.

NON à l’ »ALCAtraz », NON à l »ALCA-TASTROPHE » qui engendra des coûts de fonctionnement plus importants et une moindre efficacité.

La tête de liste interrégionale est Jean-Georges Trouillet.

Les têtes de liste départementales sont :

  • Bas-Rhin : Andrée Munchenbach, présidente d’Unser land, ancienne conseillère générale, conseillère municipale de Schiltigheim.
  • Haut-Rhin : Nadia Hoog membre d’Unser Land.
  • Meurthe & Moselle : Thomas Riboulet, président du Parti lorrain.
  • Meuse : Kévin Gives, secrétaire du Parti lorrain.
  • Moselle : Philippe Mouraux, président du Parti mosellan.
  • Vosges : Emmanuel Thiébaut, conseiller municipal de Moyenmoutier, conseiller communautaire du Pays des Abbaye,
    délégué régional pour la Lorraine de l’Alliance Écologiste Indépendante.
  • Ardennes : Jean-Pierre Pierrard.
  • Aube : Virginie Blanchard de l’Alliance Écologiste Indépendante.
  • Marne : Ghislain Wysocinski membre du conseil national de l’Alliance Écologiste Indépendante.
  • Haute-Marne : Guillaume Reffay membre du conseil national de l’Alliance Écologiste Indépendante.

L’objectif de notre liste n’est pas de « faire de la figuration », mais de dépasser les 10 % – seuil de passage au second tour – et d’avoir des élus « pour démanteler immédiatement l’ACAL ». Ce serait en  organisant le référendum que permet l’article 72-1 de la Constitution et le code général des collectivités territoriales.

Les 3 partis régionalistes se retrouvent très bien avec l’Alliance Écologiste Indépendante car l’écologie commence par la proximité. Le développement des circuits courts et de l’agriculture biologique sont la base de l’écologie et en plus permettent de lutter contre le chômage qui touche durement nos régions. L’autonomie alimentaire est possible via la création de nombreuses mini exploitations agricole BIO.

De même sur le plan de l’énergie, les régionalistes partagent la vision de l’Alliance Écologiste Indépendante qui est partisane du « ni gauche – ni droite », et qui ne fait pas d’alliance avec les partis pro-nucléaires (à la différence d’Europe Écologie les Verts). Nous sommes favorable à la fermeture des centrales nucléaire de Fessemheim puis de Cattenom et pour le développement des sources d’énergie renouvelables comme le photo- voltaïque, le micro-éolien, l’hydraulique et surtout, en premier lieu, la diminution de la consommation. Ce volet est une des compétences des régions, l’isolation des bâtiments publiques mais aussi des habitations des particuliers,  provoquera à très court terme des opérations créatrices d’activité et d’emplois.

A ce propos, la Lorraine n’est pas une poubelle ! Nous nous opposons fermement à l’enfouissement des déchets radioactifs à Bure. et demandons à ce que les Lorrains soient consultés sur la politique énergétique à mener.

Nous proposons la création d’un Conseil unique de Lorraine avec maintien des départements mais  suppression des conseils départementaux. Les conseillers régionaux continueraient d’être élus sur une base départementale. A l’heure actuelle, la moitié du budget des conseils généraux est constituée par de l’aide sociale (notamment le RSA). Il n’est pas nécessaire d’avoir des élus pour gérer la distribution d’aide sociale qui est une tâche administrative. La suppression des conseils départementaux permettrait des économies et une plus grande efficacité de l’action régionale.

Nous proposons un plan de développement des maisons de santé pour desservir nos territoires ruraux. Nous proposons l’inscription aux cahiers des charges des marchés de restauration dépendant de la région (notamment les cantines des lycées) de la fourniture de produits locaux et notamment bio pour promouvoir le « Consommer local, Produire local ». Outre l’encouragement à la production locale, cela aurait un impact positif en termes d’environnement en limitant les transports d’approvisionnement.

Nous proposons une structuration de la filière bois lorraine. La Lorraine est la région la plus forestière en France, son potentiel est insuffisamment exploité.
Nous souhaitons une valorisation de nos sources : développement de nos stations thermales et exploitation de nouvelles sources pour un usage alimentaire.

En ce qui concerne les transports, une priorité doit être donnée aux transports en commun et à la mobilité douce et la politique régionale des transports doit tenir compte des flux frontaliers.

  • Nous sommes opposé à la construction, ou au doublement, de nouvelles autoroutes.
  • Nous sommes favorable à la construction de la gare de Vandières, afin d’assurer l’interconnexion TGV-TER et l’accessibilité depuis l’ensemble des gares de Lorraine.
  • Nous souhaitons l’instauration d’une taxe écologique sur les poids lourds avec une franchise sur les 300 derniers km afin de ne pas pénaliser les transporteurs intra régionaux mais de limiter le transit international à l’origine de pollution, d’accidents et d’une réduction de la mobilité.
  • Nous désirons mettre en place une politique des transports tenant compte de nos territoires et du transfrontalier.
  • Nous pensons que la région doit s’impliquer dans le développement du fret par voie fluviale (la capacité sur la Moselle canalisée pourrait être doublée sans saturation des voies).
  • Nous proposons une augmentation de la capacité des TER, notamment sur les lignes Metz-Thionville-Luxembourg, Nancy-Luxembourg, Epinal-Saint Dié des Vosges (nous proposons la mutualisation de l’achat de wagons de TER entre régions. La mutualisation des commandes de plusieurs régions ne nécessite pas une fusion de régions).
  • Nous souhaitons la réouverture de la ligne ferroviaire vers Gérardmer ainsi que le rétablissement des lignes ferroviaires permettant de conserver une desserte équilibré des divers territoires lorrains, notamment ceux à l’écart des grands axes.

Voici la liste départementale qui sera présentée lors des prochaines élections départementales des 6 et 13 décembre :

1 Emmanuel THIEBAUT, 46 ans, technicien informatique, Moyenmoutier, Conseiller Municipal de Moyenmoutier et Conseiller Communautaire du Pays des Abbayes.
2 Maité MOLLA-PETOT, 29 ans autoentrepreneur, Moyenmoutier
3 Camille ZEGHMOULI, 50 ans, Golbey, Professeur en sciences économiques, Adjoint au maire de Golbey
4 Marielle PREVOT THOUVENIN, 47 ans, sans profession, Eloyes
5 Pierre André GOUJON, 21 ans, étudiant, Liffol Le Grand
6 Miladinka MILOVANOVIC, 68 ans, retraitée, Moyenmoutier
7 Christophe PREVOT, 47 ans, sans profession, Eloyes
8 Claudie MANGIN, 38 ans, Esthéticienne, Gérardmer
9 Marc DELEPIERE, 65 ans, ingénieur, Schiltigheim
10 Marie-Rita RENTZ, 61 ans, infirmière, Moyenmoutier
11 Xavier THIEBAUT, 21 ans, autoentrepreneur, Moyenmoutier
12 Justine TAR, 29 ans, Nancy, Infirmière, originaire de Moyenmoutier
13 Pierre PFOST, 49 ans, employé, Strasbourg
14 Colette PETOT, 79 ans, retraitée, Sainte Marguerite Epouse de l’ancien maire de Saulcy sur Meurthe

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