Avant, on pouvait lire sur les fontaines publiques « eau non potable« . Aujourd’hui les écriteaux ont disparu, l’eau est quasiment imbuvable partout sans un traitement de circonstance.
Depuis peu au centre ville, une pancarte d’un autre genre mais tout aussi humide, a fleuri à l’entrée d’un passage qui reliait jadis la rue Charles de Gaulle à celle de Jean Macé. Le message est on ne peut plus clair. Il invite les pisseurs, voire pisseuses ( tout est possible, les dames on changé de nos jours) à se soulager plus loin. Visiblement, les habitants du quartier sont dans l’impasse au propre comme au figuré. Au propre, un bien grand mot, et au figuré parce qu’ils n’arrivent pas à lutter contre les malfaisants : ou plutôt faisant tout court.
Rue des soupirs revisitée, ça sent l’urine et ça réveille la nuit les habitants du quartier. En effet, le noctambule lambda aime faire son petit pipi en bande, avec les copains surtout après minuit lorsque la bière fait son effet ( y a du vécu).
En attendant mieux, il sera difficile de retarder une envie pressante et pourtant, comme l’indique la pancarte en carton mais pas le petit Larousse illustré, l’impasse n’est pas « un toilette public« .
Le poids des mots, le choc des odeurs, explique parfois les incompréhensions. C’est sans doute pour cette raison que le français dit tout simplement en parlant des WC » Les chiottes« ….publiques ou pas !
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