Pub
Pub
Pub
Pub
Pub
Pub
S'abonner à la newsletter
Pub
Pub
Pub
Pub
Pub
Pub

samedi 23 novembre

Mort tragique au gaz hilarant

0 commentaire

0

Écouter cet article

P1060321

Une enquête a été ouverte après la mort suspecte d’un jeune étudiant infirmier de 26 ans dans la nuit du 1er au 2 janvier.

En effet, 20 étudiants se sont retrouvés à Ventron pour passer la soirée du Nouvel An. Le lendemain, l’organisateur qui a acheté une bonbonne de protoxyde d’azote, plus connu sous le nom de « gaz hilarant », propose aux jeunes de tester.

c6b39c74-7348-47ff-ba14-9abd5c6fcfb6_ORIGINALCette substance, en vente libre, que l’on trouve par exemple dans les bonbonnes de crème chantilly peut conduire à un arrêt cardiaque ou à l’asphyxie.

La victime, un jeune de 26 ans a consommé à deux reprises le gaz durant la soirée avec une dizaine de jeunes restés le lendemain.

Le plus souvent, les jeunes transfèrent le gaz contenu dans les bonbonnes dans un ballon. L’inhalation entraîne euphorie, souvent accompagnée de rires incontrôlables. Cela modifie aussi la voix qui devient plus grave.

La victime de 26 ans ne va pas transférer le gaz dans un ballon, ce qui entraînera sa mort.

« Le jeune va consommer très vite le gaz sans le laisser se réchauffer. Il ne faut pas inhaler directement le gaz qui sort de la bonbonne, il est très froid. » explique le Procureur de la République ce matin lors d’un point presse.

Le jeune étudiant Nancéien a alors eu très froid avant de tomber, de convulser et de mourir. Quand les secours sont arrivés sur place il était déjà décédé.

L’autopsie médico-légale pratiquée hier a permis de confirmer cette hypothèse. Le jeune homme est décédé d’un œdème pulmonaire massif, « suite à une irritation des voies respiratoires à cause d’une inhalation très froide du gaz » commente le Procureur de la République, Etienne Manteaux. Il confirme aussi qu’avant ce dramatique accident le jeune étudiant qui venait d’avoir son diplôme d’infirmier était en parfaite santé.

Des examens plus poussés devraient permettre d’analyser le taux des différents stupéfiants consommés. Réponse d’ici trois à quatre semaines.

Cette pratique arrive tout juste en France et vient tout droit de Grande Bretagne. Entre 2006 et 2014, on dénombre 17 décès en Grande Bretagne par inhalation de ce gaz.

C.K.N

0 commentaire

Laisser un commentaire