Tout nouveau, tout beau ! Depuis le 02 mars dernier, le groupement de gendarmerie des Vosges est doté d’un nouveau véhicule radar mobile ETM (Équipement de Terrain mobile) de dernière génération de contrôle automatisé de la vitesse.
Il présente la particularité d’agir à la fois en mouvement et en stationnement. Ce véhicule sera affecté à la brigade motorisée de Remiremont.
Ce radar mobile nouvelle génération est intégré dans un véhicule banalisé, il est capable de contrôler les véhicules en excès de vitesse dans les deux sens de circulation alors qu’il roule au milieu du flot de véhicules. Entièrement automatisé et géolocalisé, les clichés des véhicules en infraction sont immédiatement enregistrés et cryptés sur un disque dur.
De retour à l’unité, ils sont transmis via une ligne sécurisée au Centre National de Traitement des infractions à RENNES (CNT) qui édite les procès-verbaux avant envoi au titulaire de la carte grise.
Son taux d’emploi, évoluera en fonction de l’accidentatité. Il sera déployé sur l’ensemble des routes du département des Vosges et plus particulièrement sur les axes les plus accidentogènes, y compris sur des secteurs très sinueux tels que les routes du massif Vosgien, particulièrement fréquentées en période estivale.
Lors des grands départs, le véhicule sera systématiquement mis en œuvre en complément des contrôles traditionnels.
Durant l’année 2015, 12349 infractions à la vitesse ont été constatées au moyen du seul véhicule qui était jusqu’à maintenant en fonction sur la zone gendarmerie du département, ce qui représente un rythme de 1029 infractions par mois pour un taux d’emploi de 2000 heures de service sur l’année.
La vitesse excessive reste encore une des premières causes de mortalité au niveau national.
Elle peut être le facteur déclenchant (perte de contrôle) ou le facteur aggravant (allongement des distance d’arrêt, aggravation de la violence du choc). En dépit de cette réalité les effets de la vitesse sont toujours mésestimés si bien que dans le département des Vosges la vitesse excessive était encore présente dans 33 % des accidents mortels.
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