Les élus locaux se sont réunis ce vendredi dans le cadre du premier conseil municipal de l’année 2024. Après un ordre du jour rapidement déroulé, les questions diverses ont notamment permis d’aborder un sujet qui est actuellement sur toutes les lèvres : l’avenir de la station de Gérardmer.
Premier à lancer les réjouissances, Eric Defranould pour le groupe Gérardmer Solidaire a interrogé M. le maire sur la pertinence et l’urgence d’organiser un débat public sur le devenir de la station de ski de Gérardmer. Un débat qui aura bien lieu, Stessy Speissmann Mozas l’a confirmé, il s’y est engagé : « Cela prendra plusieurs formes : dans un premier temps, nous allons travailler avec la Fabrique des Transitions sur les enjeux de transition de la station, économiques, écologiques etc. Il y aura une consultation de l’ensemble des élus ainsi que des socioprofessionnels et associations impliquées. Dans un second temps, quand les différents modèles envisageables seront actés, il y aura une consultation publique, de l’ensemble des Gérômois » précise ainsi le premier magistrat. « Il faudra tout mettre sur la table ! » lance Eric Defranould, une phrase qui sera reprise par Stessy Speissmann qui ajoutera également que « nous devons tout de même ouvrir la porte au privé par le biais de la DSP tout en préparant l’option de repli. (…) J’ai déjà rencontré des investisseurs potentiels, mais lorsque la DSP sera lancée, je ne rencontrerai plus personne hors commission de DSP, que ce soit clair. »
En attendant que les choses évoluent par le biais d’un nouveau modèle ou d’une DSP, c’est le déficit annoncé de la station pour l’exercice en cours qui inquiète fortement, et ce fut l’objet d’une question d’Adeline Dietsch pour le groupe Gérardmer Notre Perle, évoquant un déficit programmé du budget de la régie ce 3,2 M€ « et l’impossibilité dans laquelle on se trouve d’établir un budget 2024 à l’équilibre. Vous avez indiqué avoir alerté l’État, le Département et la Région sur cette situation. Avez-vous eu un retour de ces derniers et quelles peuvent être les conséquences d’une telle impasse budgétaire demain dans la gestion quotidienne de la ville ? » « Des projections budgétaires sont en cours » a annoncé le maire de Gérardmer. Et de poursuivre : « La Trésorerie Générale a été alertée afin de savoir si c’était encore acceptable de reverser du budget général pour combler ce déficit de la station. On attend le retour (de la trésorerie NDLR). Sur ce montant, si c’est le cas, ce sera avec des contraintes très fortes, vous le voyez bien ville. Si la réponse est négative, quelles solutions avons-nous ? Il y aura un autre montage budgétaire à envisager ».
« On est au bout » a enfin déclaré Stessy Speissmann Mozas concernant le fonctionnement actuel de la station. L’hypothèse extrême serait enfin de clôturer purement et simplement la régie ski, la Ville ne peut plus se permettre un tel déficit à l’avenir, sinon ce sont des services publics qui seront menacés et, pour reprendre les mots du maire, « ce serait inacceptable« . Enfin, concernant le Conseil Départemental et la Région, Stessy Speissmann Mozas a répondu ne pas avoir reçu de réponse pour le moment. Seule Mme la Préfète a échangé avec le maire gérômois, mais nous n’en saurons pas plus. Le prochain conseil municipal verra la présentation des comptes de l’année passée qui eux ne poseront pas de problème, ce qui ne sera sans doute pas le cas du débat d’orientations budgétaires où il faudra nécessairement jouer serré !
28 commentaires
rayane
Belgique merci
Est-ce que il va reneiger à gérardmer est-ce qu’il va avoir de la neige à gérardmer
choukov
Il reste le lac.
Jean-Paul Petit
La Fabrique des Transitions? Qu’est-ce que c’est que ce machin? Probablement un zinzin de plus qui ne sert à rien qu’à des causeries stériles mais qui coûte encore et toujours au contribuable. Et qui ne fabriquera certes pas 3,2 millions d’euros.
On lit aussi que le conseil départemental a été appelé au secours du naufrage financier de Gérardmer. Lequel Conseil observe un silence prudent Imaginez-vous la réaction des habitants de Liffol-le-Grand ou de Provenchères-sur-Fave s’ils apprennent qu’ils doivent apporter au pot pour combler la gabegie géromoise?
Et que diront nos amis bressauds qui ont eu la sagesse de laisser l’initiative privée s’occuper des affaires de ski? Seraient-ils assez nigauds pour voler à la rescousse de la station géromoise gérée comme un kolkhoze soviétique?
choukov
Monsieur Petit, bonsoir,
Gérardmer est une ville riche et aisée et de gauche.
Les touristes y sont nombreux et beaucoup peu limités financièrement.
Mais la gauche c’est aussi nationaliser/partager les pertes et se privatiser les bénéfices.
Provencheres, la Bresse, Darney et le Val d’Ajol et le reste payeront. Une simple question de temps je crois.
Jean-Paul Petit
Oui, c’est une habitude chez eux de faire payer les autres. Je crains hélas que vous n’ayez raison.
PRUDENT
J’ai oui dire que le personnel permanent, c’est-à-dire employé toute l’année, de la régie est de 16 personnes.
Ce point à t il été évoqué ?
choukof
masse salariale annuelle…. 400 000 euros à la louche ?
Constat
il reste le lac,bien sûr, mais quand il fait beau !!!!!!
Olivier Bédel
Ce sont toujours les mêmes qui ont un avis sur tout, qui critiquent tout. Ils déplorent une insuffisance dans la gestion de la station. Dans le même temps, certains d’entre eux, par dogmatisme, défendent des thèses climatosceptiques.
Le climat se réchauffe, y a pu d’neige, il va falloir s’y faire, c’est la dure réalité, nous payons nos turpitudes… Que ce soit un privé ou la collectivité, cela n’y changera rien. Pas de baguette magique. Faut-il rappeler qu’en 2008, à défaut de repreneur privé, la Ville a été contrainte de reprendre la gestion du domaine en régie municipale ? Les mêmes auraient hurlé si la collectivité était restée inactive.
Et puis enfin, pourquoi la solidarité départementale, régionale, nationale, ( européenne ? ) ne jouerait-elle pas ? C’est le cas lors de catastrophes climatiques : inondations, tempêtes, sécheresse… Ou pour bien d’autres choses. Alors pourquoi pas pour le manque de neige ? Mais il est vrai qu’à l’époque du chacun pour soit, à l’oreille de certains, le terme « solidarité » est devenu un gros mot.
Cousin
Bonjour,
Non, la « solidarité » n’est pas un gros mot, « l’assistanat » l’est.
Bien qu’habitant le département des Vosges et la montagne vosgienne, nous n’avons jamais profité d’offre avantage pour aller skier dans les stations vosgiennes. Alors pourquoi aujourd’hui devrions nous assister ces richissimes communes dans ces situations? Qu’elles se débrouillent par elles-mêmes, elles empruntent sur le temps nécessaires pour renflouer leurs dettes. Le problème du réchauffement est connu depuis des dizaines d’années, il fallait anticiper. Mais comme d’habitude on n’a rien fait si ce n’est d’attendre d’être « dans le mur ».
Vous ne ferez pas tout avec le lac, les chaleurs estivales font baisser le niveau d’eau et la hausse des températures peut aussi laisser apparaitre des eaux impropres à la baignade. Çà se voit déjà avec certains lacs vosgiens et même d’altitude.
Valentin claude
Au final c’est le contribuable qui va payer !! Un peu facile non ?
Vosgien
voir la vie en Vosges!!!!
Jean-Paul Petit
« Nous payons nos turpitudes »? Que chacun paie les siennes, et ne fasse pas payer les autres. Décidément, la gauche a une sorte de passion morbide pour faire payer…
Que ce soit un privé ou la collectivité, cela change tout. Le privé assume ses erreurs, le public les fait payer à tous.
La solidarité a bon dos. Les pauvres doivent payer pour les riches. C’est le nouveau credo socialiste. Il faut cependant reconnaître que l’Etat et l’Union Européenne, puisqu’ils ont encouragé cette folie de faire passer Gérardmer pour une station alpine avec des subventions irresponsables, devront lancer une bouée de sauvetage à la malheureuse station géromoise.
Olivier Bedel
« Le privé assume ses erreurs. » Vous avez un de ces sens de l’humour. Un seul exemple : les banques, qui régulièrement mettent l’économie mondiale au bord du gouffre lors de crises répétées. Souvenez-vous de la crise des subprimes. A chaque fois, les Etats payent des sommes astronomiques. Ce sont les citoyens par leurs impôts. que l’on braque pour renflouer les caisses. On peut aussi causer des subventions extravagantes à l’industrie, ou des niches fiscales. Ni plus ni moins que de l’assistanat pour les riches. Mais revenons à nos crêtes Vosgiennes. Vous êtes si savant que vous avez certainement la science pour faire tomber la neige.
Dans les Pyrénées orientales, cet été, des fadas ont organisé des processions pour faire pleuvoir. Ils ont réussi à faire couler quelques larmes de rire. Pas plus. La gauche (qui vous obséde a certainement ses défauts) mais de l’autre coté de l’échiquier politique, avouez le, on a pas peur du ridicule…
Jacques Litaize
Euh, « les banques qui régulièrement mettent l’économie mondiale au bord du gouffre lors de crises répétées », pourriez-vous donner quelques précisions. ? Car en dehors de la crise des subprimes, résultant de la faillite de Lehmann Brothers qui avait trop prêté à des personnes incapables de rembourser (faute suprême pour une banque), et que justement l’Etat américain a refusé de secourir, je ne vois pas tellement d’autres exemples.
Cette crise a effectivement secoué l’ensemble du système bancaire dans le monde. Comme il n’était pas question évidemment de laisser les banques françaises s’écrouler, et avec elles toute notre économie, l’Etat est venu à leur secours au moyen d’aides financières remboursées en trois ans par les banques, capital et intérêts. Cette intervention qui a assuré la pérennité de notre système bancaire a en outre rapporté 2,7 Mds d’€ à l’Etat, donc au contribuable français.
À ma connaissance, la seule fois où une banque a coûté en France au contribuable, c’est le Crédit Lyonnais dans les années 80, mais à l’époque ce n’était pas une banque privée car elle avait été nationalisée par le gouvernement socialiste pour des raisons idéologiques. et sa gestion a alors été catastrophique.
Alors il est facile et de bon ton d’accuser les banques de tous les maux de la terre, mais en vérité ce sont elles les premières exposées aux crises. Et non seulement elles sont indispensables au fonctionnement de l’économie, mais elles rapportent chaque année des milliards d’euros à l’Etat et donc au contribuable au titre de l’impôt sur les bénéfices qu’´elles versent comme toute entreprise.
Olivier Bedel
Sauf que ce n’est pas moi qui le dit, mais le FMI. Encore un machin géré comme un kolkhose soviétique (voir par ailleurs), me direz vous, mais à chacun ses sources. D’après le FMI, donc, la moitié de la dette mondiale provient de la crise de 2008 et de la pandémie de 2019. L’Etat Français a d’ailleurs été fort généreux avec le monde économique Français. Certains en ont profité grassement. Un cas magnifique de solidarité nationale. D’autres pensent encore que cette dette proviendrait des salaires alpestres des fonctionnaires, ou du montant indécent du RSA. Les banquent en profitent une deuxième fois de cette dette, puisque ce sont elles qui prêtent l’argent aux Etats à des taux confortables pour rembourser la dette qu’elles ont créé….
Enfin, prétendre qu’en 2008 la commune avait le choix est faux. C’est nier la réalité et faire un faux procès aux élus. Il n’y avait pas de repreneur. C’est c’est factuel. Mais peut-être êtes vous un adepte des réalités alternatives. Un concept pondu aux USA sous l’ère Trump. Franchement, je ne le pense pas.
La Ville est d’ailleurs en train de chercher un repreneur. Qui serait assez fou pour reprendre le domaine aujourd’hui vu les conséquences du dérèglement climatique ? Ou alors un entrepreneur climatosceptique. J’en doute 🙂
Voilà, fin de discussion pour moi sur ce sujet. Tombe la neige…
Jacques Litaize
La crise de 2008 a très longtemps pesé sur l’économie mondiale, mais elle est d’origine exclusivement américaine et ainsi que je vous l’ai indiqué les banques françaises n’ont rien coûté à l’Etat à cette occasion, bien au contraire.
L’Etat français a c’est vrai été au soutien de son économie durant la crise du Covid, aussi bien pour les entreprises mises à l’arrêt en raison de circonstances exceptionnelles, que pour les salariés dont il a nationalisé la rémunération plus que pratiquement partout au monde alors qu’ils ne travaillaient plus.. Effectivement un acte de solidarité et de bonne politique, qui a permis un redémarrage rapide de l’économie à la fin de la crise. Qu’il y ait eu un effet d’aubaine pour certains qui en en ont profité, je n’en doute pas, mais c’est un mal nécessaire inévitable compte-tenu des circonstances.
Les banques ne profitent pas une 2ème fois de la dette, car ce ne sont pas elles qui l’ont créée, mais les États qui votent des budgets en déficit et qui ont recours aux marchés financiers pour boucler les fins de mois.
La France vote des budgets en déficit sans interruption depuis 1976, dans des proportions bien plus importantes que la plupart de nos voisins, surtout de l’Europe du Nord, plus attachés à l’orthodoxie budgétaire. La dette ne fait donc se creuser, à vivre ainsi au-dessus de nos moyens, au point que le service des intérêts de cette dette sera un jour le premier poste budgétaire. Alors songez plutôt à remercier les banques sans lesquelles les salaires des fonctionnaires ne seraient plus assurés. et priez pour que le pays ajuste enfin ses dépenses publiques à ses recettes avant de connaître une situation comparable à celle de la Grèce en 2010 ou de l’Argentine aujourd’hui. Songez aussi aux générations futures qui paieront les dépenses engagées aujourd’hui.
De toute façon, je ne vois pas le rapport entre les banques, les niches fiscales qui concernent surtout les particuliers (dons aux associations, emplois de salariés à domicile, résidence principale, etc….), l’aide accordée aux entreprises que l’on cherche à attirer car elles vont créer des emplois, de l’activité économique et des rentrées fiscales, et ce qui vous fait rire lorsqu’on dit qu’un entrepreneur privé risque son propre argent et qu’une collectivité, pour la même activité, engage l’argent du contribuable. Je cherche toujours en quoi c’est de l’humour.
Enfin, soit vous ne savez pas lire, soit vous êtes d’une extrême mauvaise foi, car j’ai bien écrit que je ne savais pas si la commune avait un autre choix en 2008, et qu’à défaut il était inimaginable qu’elle ne continue pas l’activité du domaine skiable. En aucun cas je n’ai prétendu qu’elle avait le choix. Vous me dites que non, je vous crois, dont acte, mais jamais je n’ai fait ni ne ferai un faux procès aux élus pour la décision prise à l’époque. Mais la dette, quoi qu’il en soit, ce sont bien les contribuables (la question étant de savoir lesquels) qui finiront par la régler.
Donc pas de vérités alternatives en ce qui me concerne, mais j’ai l’impression qu’avec vous je serais à bonne école dans cette matière.
Jacques Litaize
À l’origine de cette digression sur les banques, vous ironisez sur le fait que le privé n’assumerait pas ses pertes. Vous croyez vraiment que si c’était une entreprise privée qui était à la tête du domaine skiable, avec le même endettement et le même déficit d’exploitation chronique que la commune (dont on ne peut nier que l’évolution du climat en est la cause majeure, je suis d’accord sur ce point avec vous, même si ce n’est peut-être pas la seule), on ferait appel au contribuable pour renflouer sa caisse ? Ben non, il mettrait la main à la poche et finirait comme souvent par déposer le bilan après avoir perdu sa mise. Comme 55.000 entreprises privées en 2023.. Mais dans quel monde vivez-vous ?
Pour le reste, j’avoue que je ne sais pas si la décision prise en 2008 résulte de l’impossibilité (déjà ?) de trouver un opérateur privé, ou si elle résulte d’une volonté politique délibérée de la commune.
Dans le premier cas, il est bien évident qu’il était inimaginable à l’époque de ne pas continuer l’exploitation du domaine skiable, là aussi vous avez raison. Dans le deuxième cas, c’est une mauvaise décision, car une activité commerciale comme l’exploitation d’un domaine skiable sera toujours plus efficace par un professionnel dont c’est le métier, que par une collectivité locale sujette à d’autres contraintes et dont ce n’est pas la vocation.
Quoi qu’il en soit, il ne sert à rien de revenir sur le passé, la commune a certainement joué de malchance. Et si les électeurs estiment que sa responsabilité dans la situation actuelle existe au-delà de cette malchance, la sanction sera politique, c’est la règle du jeu démocratique.
En attendant, je n’aimerais pas être à la place de nos édiles si ils sont contraints, faute d’une autre solution, d’arrêter les frais et de fermer le domaine. Et quid de la dette ?
choukov
Il veut simplement vous/nous refiler la patate chaude après avoir laissé traîner la caisse.
Olivier Bédel
Monsieur Litaize sait tout. Mieux que le FMI. Laisse tomber la neige…
Jacques Litaize
Je suis très loin de tout savoir, en fait je ne sais presque rien, mais je me renseigne avant d’affirmer quelque chose, c’est tellement facile maintenant. Quant au FMI, dont vous parlez en termes peu amènes mais que vous appelez à la rescousse pour appuyer votre argumentation (et dont je voudrais bien connaître les propos exacts auxquels vous vous référez), son rôle est justement de venir en aide aux pays surendettés en exigeant en contrepartie des efforts de rigueur budgétaire.
Et franchement, il n’est pas besoin de tout savoir pour comprendre que la dette d’un pays, comme celle d’un ménage, provient des déficits cumulés au fil des années, et depuis 1976 en France, avec le premier choc pétrolier.
En fait, tout le monde le sait, mais beaucoup préfèrent faire l’autruche, car rigueur budgétaire veut dire se serrer la ceinture et ce n’est pas facile à dire pour les dirigeants politiques ni à entendre pour les électeurs. Alors on continue à creuser et à combler le trou (qu’aucune neige ne viendra recouvrir) en empruntant encore et toujours, ce qui est possible en période de croissance économique et de taux d’intérêts bas, mais un jour ce ne sera plus tenable.
Pour info, très facile à vérifier, la dette publique de la France atteint 111,9 % du PIB, seules la Grèce et l’Italie font pire dans l’UE. La moyenne est de 82,6 % dans l’UE,. L’Allemagne est à 64,8 %, la Suède et le Danemark à 30 %, etc.ce qui permet à ces pays de consacrer leurs ressources à des objectifs plus gratifiants que le paiement des intérêts de la dette. Mais comment ont-ils fait ?
Bingo.
Ne prenez pas ce cas trés particulier comme faisant jurisprudence .
Combien de boites privées finissent devant le tribunal de commerce et sont liquidées.
Si en 2008 les états n’étaient pas intervenus pour sauver le systéme bancaire mis à mal par des apprentis sorciers, toute l’économie mondiale se serait effondrée.
choukov
Je propose la construction de plusieurs centaines de logements sociaux sur ces zones désertée mais viabilisées.
Avec tout ces exilés qui fuient la guerre, populations musulmanes abandonnées, africaines colonisées.
Gérardmer est enfin solidaire ! Et le montre !
Enfin l’action est en phase avec la « mobilisation » des déambulations militantes stériles du samedi.
Sans rire.
étonné
Il y a des gens sur se forum qui en font un livre, moi, je vais faire court, cette gestion de station de ski n’est en aucun cas du ressort d’ une commune , la seule faute incombe à ceux qui ont voté cette stupidité
Olivier Bédel
Donc, si je comprends bien votre raisonnement, la commune ne devait pas intervenir et laisser le domaine en friche. C’est bien ça ? Puisqu’il n’y avait pas de repreneur. Chacun jugera.
choukof
Comme la Bouloie, comme le Rouge-Gazon, comme la Jumenterie, comme Frère Jo, comme le Haut-du-Tôt, et j’en oublie.
Tous égaux face au malheur camarade, stop aux passe-droits et aux privilèges des « introduits ».
Ils sont tous morts au champ du mépris sans que personne ne s’en préoccupe, bienvenue à la Mauselaine au Panthéon du dérèglement climatique.
Je blague, je blague, pour Gérardmer les étages politiques trouveront où prendre notre argent.
choukof
seul le transport par câble est concerné il me semble.
Bingo.
La gestion de la station était confiée à un privé ( groupe Maulin ).
La commune a du reprendre en catastrophe la gestion du domaine skiable suite à la défaillance de ces derniers.