A la façon, de Palace et du professeur Rolling, le professeur Duval a toujours quelque chose à dire, quelque chose à dire…. L’adjoint au maire aime agrémenter ses propos d’une petite anecdote historique : lorsque c’est possible évidemment. Le Conseil Municipal approuve, nous aussi et nous nous sommes plongés dans le passé de la commune suite à l’intervention de l’ancien prof de la Haie Griselle concernant les dotations aux jeunes gérômois. Le Prix Lucien Levy destiné à récompenser le plus méritant élève de l’École Jean Macé uniquement à l’époque est attribué cette année à Émile Mercier du Bas-Beillard. Par contre n’y aura pas de legs Jean-Batispte Saulcy en 2016. Pas de candidate à la rosière à l’inverse de 1915 ou pas moins de 59 postulantes étaient en lice pour une élection à bulletin secret. Les temps changent ma bonne dame…. les jeunes filles vertueuses ne sont plus légion à la ville comme à la campagne.
JFD, rien à voir avec FDJ (Française des Jeux, ça donnerait François Duval Jean), a évoqué un prix aujourd’hui disparu appelé en son temps Séraphin Frick sans pouvoir en donner l’origine. Personne dans l’assemblée non plus. Le Frick s’était pourtant chic, puisque le prix datant d’avant la guerre 14-18 était attribué au meilleur élève issu du certificat d’étude. On sait peu de chose sur Séraphin Frick, ancien résident d’adoption à Gérardmer, comme beaucoup de vacanciers de l’époque. On sait tout de même, dans une communication datant de 1908, que le conseil municipal avait reçu une lettre relative aux 10 000 pesos donnés à la commune de la part de Séraphin Frick de Santiago du Chili (sans doute un expatrié). Les élus ont attendu la remontée du peso, d’une valeur de 80 cts d’anciens francs, avant de délivrer le legs et la liquidation complète de la succession…sans doute à la mort de Séraphin
Le prix a été abandonné en même temps que le « certif » officiellement en 1989…Nous sommes bien dans l’école de Jules Ferry !
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