Pour la deuxième année consécutive, la célèbre école de musique de la MAI (Music Academy International) a participé à l’animation du Festival International du Film Fantastique. Les élèves ont offert un concert d’exception aux auditeurs en leur proposant un live rock de musiques de films fantastiques et horrifiques.
Réputés pour leur niveau, les élèves du deuxième cycle de la MAI n’ont pas déçu les attentes des auditeurs. En revisitant les classiques du cinéma fantastique, les jeunes artistes âgés de dix-sept à vingt-quatre ans ont fait frissonner le public pendant près d’une heure. Une belle prestation durant laquelle les musiciens ont rendu un magnifique hommage aux plus grands compositeurs du genre.
Un concert d’exception
Le live s’est déroulé en trois parties et ce sont tout d’abord des morceaux de la filmographie de Dario Argento qui furent revisités. Les jeunes musiciens ont ensuite poursuivi avec des morceaux tirés de diverses séries TV comme Veronica Mars ou Buffy Contre les Vampires. Le concert s’est achevé par un patchwork de thème cultes, tels l’Exorciste, le fameux Rocky Horror Picture Show et certaines compositions musicales des films de John William, John Carpenter et Robert Rodriguez. « Les musiques de films d’horreurs sont très symphoniques » explique Romain Buisson, professeur à la MAI qui a encadré et préparé les élèves pour ce concert. « Il était donc intéressant de les aborder différemment que dans leur contexte d‘origine, notamment en créant un concert de rock/métal symphonique tout en y incluant des influences hispaniques ». Ce concert fut donc d’une grande richesse musicale.
Un concentré de talents
Romain Buisson, s’est dit extrêmement fier de ses étudiants. On le comprend encore mieux lorsque l’on sait qu’il y a trois semaines, aucun des artistes ne connaissaient une seule note des morceaux qu’ils allaient devoir jouer. Comme le souligne le professeur : « Le concept de l’école c’est l’adaptabilité. Les élèves doivent être capables de produire en très peu de temps un live exceptionnel ». Pour le coup, ils étaient une dizaine sur scène, trois chanteuses accompagnées de guitaristes et de bassistes, d’un batteur et d’un clavier. Mais le concert n’aurait pas pu être ce qu’il était sans le savoir-faire des trois techniciens son et lumières, encadrés par le professeur Clément Tamburini. Ce projet aura donc aussi été un véritable travail de collaboration entre les musiciens et les techniciens, qui pendant trois semaines ont redoublé d’efforts pour offrir de concert aux nombreux amateurs qui avaient fait le choix de sortir des salles obscures pour prendre place à l’auditorium.
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