Il est 11h15, dimanche matin place du Monument aux Morts, lorsque les premières notes de la Marseillaise retentissent. Quelques notes de l’hymne national, venues conclure la traditionnelle cérémonie commémorative du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie, officiellement proclamé le 19 mars 1962.
Un moment de recueillement et de mémoire, qui, comme chaque année, a débuté par un premier dépôt de gerbe effectué au pied de la stèle dédiée aux combattants d’Afrique du Nord, par Gérard Roussel président des AFN, Francis Bretenoux, secrétaire de l’Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) et Marcel Bastien président de la Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie (FNACA).
La cérémonie s’est ensuite poursuivie au pied du Monument aux Morts, où, en présence des anciens combattants et des élus, Marcel Bastien et Francis Bretenoux ont chacun prononcé un discours. L’occasion de rappeler l’importance de la paix et de la mémoire de toutes les victimes qu’ont engendré les huit années de la guerre d’Algérie. Un travail de mémoire et de transmission, indispensable en cette « date historique » pour reprendre les mots de Francis Bretenoux, qui permet selon de M. Bastien de « panser les plaies qui demeurent encore vives, en France et en Algérie » et de « les reconnaitre toutes, afin de les rassembler dans une démarche de rapprochement des peuples ».
C’est enfin accompagnés du maire Stessy Speissmann, du lieutenant Pascal Clair des pompiers, du Major de gendarmerie Emmanuel Schupp et de la jeune Delia Ghomérani, membre du Conseil Municipal des Jeunes, que Francis Bretenoux, Marcel Bastien et Gérard Roussel, sont venus déposer une seconde gerbe de fleurs au pied du Monument aux Morts. Scellée par l’écoute attentive de l’hymne national et d’une levée de drapeaux, cette cérémonie laissait ensuite place, comme le veut la tradition, par un pot donné à l’hôtel de ville.
A.M
0 commentaire