« Viens à la maison y a le printemps qui chante« . Floéral n’a rien à voir avec Claude François, mais de toute évidence cela aurait pu. Marc Bernard, ancien président de l’association de sauvegarde de l’ancienne école du Phény et créateur de la manifestation, avait en son temps pensé à Jacques Prévert, comme l’ont fait cette année les deux coordinatrices de Floréal c’est-à-dire Catherine Didier et Lidia Anikinov. Pour le centenaire de sa naissance, l’homme à la clope au bec, au chapeau et son chien, sans oublier son canon de rouge à la terrasse des bistrots parisiens était un poète mais aussi un parolier pour la chanson française et le cinéma, chose que le grand public ne sait pas forcément. L’écrivain a servi sur un plateau le réalisateur Marcel Carnet, des interprètes comme Yves Montant et bien d’autres. Alors forcément Prévert se devait d’être représenté lors de cette édition 2017 de Floréal. C’est d’ailleurs Daniel Génatio et son accordéon qui a débuté les festivités avec les redoutables « feuilles mortes » qui se ramassent à la pelle des souvenirs et d’une réelle nostalgie. Mais le printemps romantique c’est aussi de la joie, de la gaieté à l’image des 4 saisons de Vivaldi, ou encore d’une balade nord irlandaise comme une très petite odyssée sur la lande anglo-saxonne
Bref, Floréal a bien eu lieu, pour le meilleur de la poésie, de la musique et des spectateurs participants. Car au delà de l’écoute, Floréal a ceci de particulier de faire chanter toutes gorges déployées les enfants de la république réunis dans la salle de l’ancienne école et devant un tableau noir bien rempli. Vivement Floréal 2018 toujours sur fond d’une humeur badine et légère !
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