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On dira ce qu’on veut, l’actualité nationale du moment est concentrée sur le transfert du footballeur Neymar….Du FC Barcelone au Paris Saint-Germain. Outre le fait que son transfert équivaut le prix de 2 Airbus A 320, sans compter les charges salariales et impôts estimés à une somme gigantesque de 725 millions, il représente également 190 806 SMIC net ou 1 325 années de labeur.
Plus proche de nous, le transfert du brésilien est quasiment élevé à 5 fois le budget de la ville presque un mandat électoral : 44,4 millions par an fonctionnement et investissement compris. Des chiffres qui donnent le tournis, mais aussi qui interrogent. Certes, l’arrivée dans l’hexagone du footballeur va générer des revenus à la France et à l’entreprise Paris Saint-Germain, avec tous les emplois induits et les échanges commerciaux qui en découlent, mais il faut reconnaitre à la transaction une réelle forme d’indécence…comme disait ma grand-mère » tout ça pour un gars qui tape dans un ballon« . Si la vérité sort toujours de la bouche des enfants, la sagesse appartient souvent aux anciens.
Oui Mamie, tout cela semble bien démesuré, loin de la reconnaissance morale pour une société qui ne s’intéresse plus à la personne mais à ce qu’elle représente financièrement. Une erreur fondamentale qui nous enverra forcément un jour dans le mur, lorsque notre société sera à saturation. Alors, est-ce qu’un Neymar vaut symboliquement le budget de 5 Gérardmer ? Jamais, au grand jamais ! Il y a des éléments de notre quotidien, des couleurs, des paysages, des senteurs, des valeurs et des cultures qui ne s’achètent pas, ou plutôt ne se vendent pas. Gérardmer sera toujours plus chère que tous les Neymar de la planete, mais surtout ne sera jamais à céder à un éventuel acquéreur. Restons les pieds sur terre, surtout si on aime le foot !
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