« En cette semaine où l’on parle des droits du travail, du droit au travail, de la dignité dans le travail, est-il concevable de laisser des demandeurs d’asile par centaines privés de travail par décision administrative, réduits à l’inexistence sociale alors qu’ils ne demandent qu’à quitter les hébergement d’urgence et à mettre en œuvre leurs compétences en apportant comme tout un chacun leur contribution à la société qui les accueille ? Comment admettre qu’un mineur isolé dont la loi prévoit, à sa majorité, la signature d’un « contrat jeune majeur » avec délivrance d’une carte de séjour temporaire, se voie refuser par le préfet une autorisation de travail alors qu’il a réussi en juin un CAP électricité, qu’il a trouvé un employeur pour un bac pro en alternance sur 2 ans, et que le contrat établi en juin, déposé à la Direccte avec les tonnes de renseignements successivement demandés, n’est toujours pas validé au 15 septembre, l’employeur se voyant sommé de se séparer du jeune sous la menace d’une amende de 45.000 euros !!!!! Situation ubuesque qui conduit au désespoir !
UN PEU D’HUMANITE S’IL VOUS PLAIT, envers ces personnes et ces familles ayant tout quitté pour chercher dans notre pays accueil et protection.
TOUS AU RENDEZ-VOUS DE LA FRATERNITÉ, CE VENDREDI 15 SEPTEMBRE à 18h, parvis de la gare d’ÉPINAL et mairie de St-DIÉ »
Le Collectif des sans-papiers
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