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dimanche 24 novembre

Une jeune femme de 19 ans enlevée par ses proxénètes, retrouvée dans un hôtel d’Epinal

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1ere-classe-epinal

Disparue depuis le 10 novembre, une jeune fille de 19 ans a été retrouvée dans un hôtel d’Epinal. Elle avait été enlevée par des proxénètes. La jeune fille était contrainte de se prostituer dans trois villes successives : Valence, Belfort et Epinal.

(le commissaire de police et le procureur)

La gendarmerie de l’Herault a reçu un signalement d’une jeune fille annonçant que sa sœur avait disparu depuis le 10 novembre et qu’elle avait reçu un message préoccupant de sa sœur annonçant qu’elle était séquestrée. Les gendarmes ont alors tenté de géolocaliser le téléphone portable de la jeune fille. Ils ont retrouvé la jeune victime à l’hôtel  1ère Classe d’Épinal ! Les policiers ont interpellé les deux ravisseurs ainsi qu’une complice. Ils ont tous les trois été mis en garde à vue.

Trois villes successives dont la cité des images

La jeune fille, âgée de 19 ans, sans travail a été abordée dans l’Herault par trois personnes qui lui ont proposé du travail. Depuis le 10 novembre elle a été contrainte de se prostituer dans 3 villes successives : Valence, Belfort et Epinal. « Ils sont arrivés hier  et avaient réservé une chambre au 1ère Classe pour 4 jours. Elle n’a pas été violentée, frappée mais a subi une pression psychologique forte. On lui a pris son téléphone et supprimé tout ses contacts » explique le Procureur de la République, Étienne Manteaux.

Les ravisseurs diffusaient une annonce sur Internet

Dans chaque département, la veille, les ravisseurs diffusaient une annonce sur Internet afin de trouver des clients. « Les deux proxénètes encaissent les fonds suite à la consommation de l’acte sexuelle » poursuit Étienne Manteaux.

La jeune fille, s’est retrouvée propulsée dans le monde de la prostitution contre son gré.  « La jeune victime ne savait même pas dans quelle ville elle était » assure le procureur. Les auteurs âgés de 23 et 29 ans sont déjà connus des forces de l’ordre et ont déjà des casiers judiciaires de délinquants violents. « Ils repéraient des jeunes filles fragiles, faibles qui ne résistent pas trop » poursuit le procureur. « La complice féminine était chargée d’exercer une pression sur la victime, elle chronométrait les passes, vérifiait les billets et restait dans la salle de bain pendant l’acte sexuel pour être certaine que la victime ne prenne pas la fuite » note le commissaire de police Patrick Roussel.

Ces actes sont punis de 10 ans d’emprisonnement.

C.K.N.

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