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samedi 23 novembre

Ligne Gérardmer – Laveline-devant-Bruyères – Le Syndicat CGT des Cheminots de Saint-Dié-des-Vosges et des environs communique

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Syndicat CGT des Cheminots
de Saint-Dié-des-Vosges et des
Ligne Laveline / Gérardmer

« Le syndicat CGT des Cheminots de Saint-Dié-des-Vosges et les Cheminots militent depuis 2004 au côté de l’association TG2V pour la réouverture du tronçon Laveline devant Bruyères / Gérardmer.
A l’heure où aujourd’hui les contextes climatiques, énergétiques, sociétaux, de plus en plus pressants, remettent le mode ferroviaire au centre des moyens pour apporter une réponse à ces enjeux, il est urgent de se pencher sur le projet de cette réouverture.
Le bassin de vie Gérardmer, son contexte géographique, économique et touristique imposent donc des réseaux de transports nécessaires aux besoins des populations et aux besoins des activités à l’échelle du massif vosgien. C’est pourquoi, à l’instar de la structuration des réseaux suisse et allemand, les moyens techniques et l’innovation permettent aujourd’hui l’attractivité et l’efficacité du transport collectif. De plus la question actuelle de l’accès aux Crêtes vosgiennes ne fait renforcer la pertinence d’un réel débat sur le mode ferroviaire sur ce territoire.
Il est indispensable de démontrer la modernité et l’effet structurant pour les localités irriguées par une infrastructure ferroviaire. Gérardmer 3ème ville des Vosges en termes de populations, avec une activité touristique importante se trouve dans une région qui souffre du manque de moyens de transports collectifs.
Elle a donc besoin d’une liaison ferroviaire forte.
Alors que certains tentent par tous les moyens d’opposer réouverture de la ligne et création d’une voie verte, le syndicat CGT des Cheminots de Saint-Dié-des-Vosges pensent que les deux projets peuvent cohabiter ensemble sans que l’un nuise à l’autre.
L’exemple que doit inspirer les décideurs est celui de l’existence actuelle de la voie verte entre Saales et Molsheim avec prolongation jusqu’à Strasbourg hors infrastructure ferroviaire.
Cette voie verte aurait pu se faire au détriment du mode ferroviaire. Grâce à la lutte engagée en 1993 par l’association Bruche / Piémont / Rail et par des Elus de Collectivités, la continuité de l’infrastructure ferroviaire entre Saint-Dié-des-Vosges et Rothau a été préservée. Au delà du développement de la ligne Epinal / Saint-Dié-des-Vosges / Strasbourg porté aujourd’hui par nos Elus, cela a permis en 2007 au département alsacien de mener une réflexion pour la réalisation d’une voie verte de 52 km entre Saales et Molsheim. Aujourd’hui opérationnelle, elle entre en complémentarité avec la ligne ferroviaire en termes de déplacements au quotidien et notamment au point de vue touristique.

C’est donc une invitation aux différents acteurs des mobilités douces de notre département de s’inspirer de cet exemple où une réflexion globale des moyens de déplacements avec une analyse des possibilités de parcours alternatifs dans la vallée de la Vologne doit permettre de promouvoir la complémentarité de mobilités douces avec l’axe ferroviaire vers Gérardmer.
Créer une voie verte mettra fin inexorablement à la possibilité du retour du train à Gérardmer.
La CGT demandons que l’ensemble des acteurs du ferroviaire, Conseil Régional Grand Est, Etat, Collectivités locales, Associations, Syndicats se mettent rapidement autour de la table pour débattre de la réouverture de la ligne et appelle l’ensemble des acteurs locaux du bassin de Gérardmer à trouver un tracé à la voie verte qui n’hypothéquera pas la réouverture de la ligne ».

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