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vendredi 20 septembre

Adieu le Tilleul !

L'arbre est abattu ce jeudi matin...ce n'est qu'un au revoir !

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Il fallait trancher et notre bon vieux Tilleul  devenait, selon les spécialistes, dangereux pour la population. Âgé, malade, affaibli par les intempéries, ce dernier menaçait de s’écrouler et la Ville a donc pris la décision de lui offrir une fin digne de ce nom. Quoique, doit-on vraiment parler de fin ?…

En effet, une société d’élagage venue d’Alsace (basée à Thann) va être chargée d’intervenir auprès du légendaire Tilleul de la place du même nom ce jeudi matin. Dans un deuxième temps, ce sont les racines de l’arbre qui seront enlevées. Pour les nostalgiques, sachez que le branchage sera directement évacué mais que les parties les plus vigoureuses et en meilleur état ( branches supérieures à 15 cm) seront conservées dans les serres municipales et mises à disposition de la population. Vous pourrez donc aller réclamer votre petit morceau de tilleul aux horaires d’ouverture des serres, on vous le cédera avec plaisir ! un contact avec les responsables du festival de sculpture de La Bresse est également en cours…

Par ailleurs, vous le savez peut être déjà, mais des greffes ont été faites et la première descendance du tilleul devrait être prête à replanter d’ici deux ou trois ans. D’autres suivront sans doute dans divers lieux de la Perle des Vosges, c’est tout ce que l’on peut souhaiter de mieux. En attendant, un panneau prendra la place de l’arbre le temps que la première greffe ait atteint l’âge et la taille nécessaires. Ce dernier retracera notamment l’historique du tilleul et précisera ce que ce noble feuillu représentait pour la Perle des Vosges et les Gérômois… Patience est mère de sûreté, ce n’est donc qu’un au revoir pour le tilleul de Gérardmer…

A un vieil arbre

Tu réveilles en moi des souvenirs confus.
Je t’ai vu, n’est-ce pas ? moins triste et moins modeste.
Ta tête sous l’orage avait un noble geste,
Et l’amour se cachait dans tes rameaux touffus.

D’autres, autour de toi, comme de riches fûts,
Poussaient leurs troncs noueux vers la voûte céleste.
Ils sont tombés, et rien de leur beauté ne reste ;
Et toi-même, aujourd’hui, sait-on ce que tu fus ?

O viel arbre tremblant dans ton écorce grise !
Sens-tu couler encore une sève qui grise ?
Les oiseaux chantent-ils sur tes rameaux gercés ?

Moi, je suis un vieil arbre oublié dans la plaine,
Et, pour tromper l’ennui dont ma pauvre âme est pleine,
J’aime à me souvenir des nids que j’ai bercés.

Léon-Pamphile Le May (1837-1918)

place du tilleul

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