Ce mardi 3 avril voyait s’ouvrir les 22e Rencontres du cinéma à Gérardmer. Et on peut dire que, comme toujours, le public et les professionnels ont répondu présent avec pas moins de 23 départements représentés pour la séance de lancement.
Pour commencer, les différents intervenants n’ont bien évidemment pas manqué de rappeler le rôle des collectivités locales, partenaires et bénévoles essentiels au bon déroulement du festival. La conseillère régionale Sylvie D’Alguerre et l’adjointe à la culture de Gérardmer Anne Chwaliszevski ont pour leur part évoqué la place de « terre de cinéma » qu’occupe la Perle des Vosges. Une place qui offre « une porte ouverte sur le monde et sur les autres qui n’a pas de prix ».
C’est donc le nouveau film du réalisateur que l’on de présente plus Jean-Pierre Améris « je vais mieux » qui sortira en salle le 30 mai qui a ouvert les réjouissances. Ce film adapté d’un roman de David Foenkinos aborde ainsi avec humour le mal du siècle : le mal de dos, symbole dans ce long-métrage d’un mal être, ici plus psychique que physique. Cette comédie familiale a manifestement pleinement comblé les attentes d’un public venu en nombre pour passer un bon moment de rire et surtout de détente.
A la fin de la séance le réalisateur s’est fait un plaisir de recueillir les premières impressions en salle des spectateurs, même si cet exercice reste un brin anxiogène pour lui. Pour le réalisateur le contact avec le public reste néanmoins central. Il a expliqué que, étant lui-même sujet à des problèmes de dos récurrents, l’adaptation du roman lui est rapidement apparue comme une évidence. Il ne manque d’ailleurs pas de souligner que son labeur principal est avant tout de faire du bien et de faire rire son public.
Jean-Pierre Améris a aussi confié aux spectateurs présents que le réalisme de son œuvre n’était pas primordial au niveau des décors et du son notamment, mais aussi des personnages et du choix des acteurs pour les interprétés. Le réalisateur voulait de l’originalité, quelque chose de singulier afin de créer des ambiances un peu oniriques et faire ressortir le » vrai » des situations et de la vie quotidienne qui parlent à tous. Enfin, si un élément doit primer après le visionnage de ce film, toujours selon Jean-Pierre Améris, c’est sans doute l’importance « d’affronter les douleurs et de s’en sortir dans la joie « . Et c’est lorsque le corps dit « stop » et que la douleur physique apparaît qu’il est temps d’agir, et vite, car il n’est jamais trop tard ! Le parcours de l’anti-héros du film (Laurent, sort de Spartacus social et moderne) pour se redresser au sens propre comme au figuré en est la preuve éclatante.
Pour conclure sur cette première soirée, notons que la présence du public enthousiaste couplée à l’intervention des différents officiels présents et surtout du réalisateur laissent donc présager de belles 22èmes Rencontres du Cinéma.
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