Dans les années 70, Coluche rendait le linge plus blanc que blanc. Il aura fallut attendre plus de 50 ans pour que le PDG de Garnier Thibaut, Paul de Montclos, fasse aussi bien voire mieux en inventant, en collaboration avec l’entreprise déodatienne Salveco, une formule capable de laver son linge de maison…en famille. Et comme le veut un vieille adage, « on est jamais aussi bien servi que par soi même« .
Pour preuve, l’industriel installé à Kichompré a travaillé avec son équipe sur l’idée d’améliorer l’impact environnemental de son entreprise en se penchant sur l’empreinte de la filière textile et plus spécifiquement de sa propre production de linge de maison. Au cours d’une étude de plusieurs mois menée avec l’Institut Français du Textile et de l’Habillement (IFTH) dans le cadre de la démarche d’écoconception, tous les aspects environnementaux du cycle ont été précisément examinés : en partant des matières premières (de l’utilisation de l’eau et des pesticides pour le coton à l’utilisation de matières premières fossiles à base de pétrole comme le polyester) en passant par les différents cycles de production et de transport jusqu’aux lavages puis au recyclage des produits… Le résultat ! L’entreprise vosgienne obtient la norme ISO14001 et une note EXCELLENTE au classement RSE effectué par l’organisme indépendant BIOM…et les études ainsi de révéler, toujours au gré des recherches, que la lessive est un ultra polluant.
Pour Paul de Montclos le défi à relever était simple : celui d’élaborer en collaboration avec le Docteur Stephan Auberger PDG de SALVECO, un cahier des charges précis : celui de proposer une lessive 100 % végétale 100% biodégradable qui lave aussi bien qu’une lessive traditionnelle et qui donne envie de s’engager dans la démarche vertueuse de l’environnement. C’est aujourd’hui chose faite avec la naissance de la lessive Green soft qui se veut efficace, bonne pour la santé et l’environnement. Et forcément la présentation officielle s’est faite ce mardi par Paul de Montclos et Stephan Auberger dont l’entreprise de recherche est spécialisée dans la chimie végétale.
« C‘est un investissement dans un projet non rentable » soigne le chef d’entreprise « qui a demandé beaucoup de temps mais qui, aujourd’hui, concerne tout le monde pour un comportement responsable par rapport à la nature. Notre démarche est totalement environnementale avec pour but d’accompagner les consommateurs ».
Stephan Auberger a concentré son intervention sur la création du produit, sur la difficulté d’assembler certaines molécules et pour se diriger vers un parfum dénommé « douceur de coton » dont le flacon est libre de toutes mentions de contraintes environnementales ».
Il ne reste plus qu’à Green Soft de trouver sa place, dès le 21 avril prochain dans les rayons des boutiques Garnier-Thiébaut et revendeur pour un prix de 13,90€ . Et Paul de Montclos de conclure « cette lessive est un peu plus chère, mais elle est aujourd’hui liée à un acte militant en faveur de la nature. L’eau est tellement précieuse ».
0 commentaire