Cela est devenu une tradition désormais : chaque année en automne, le Judo Club de Gérardmer a le plaisir d’accueillir l’un des trois stages de formation continue des enseignants diplômés.
Un stage qui se déroule du jeudi au dimanche et dont la popularité ne cesse de croître lentement mais sûrement puisque le nombre de participants est de 120 judokas pour cette nouvelle session placée sous la houlette de Michèle Lionnet, directrice de la formation et coordinatrice du stage, et Serge Decoster, directeur de l’enseignement du judo de la Fédération Française. On notera que les stagiaires sont tous diplômés et volontaires, jeunes et moins jeunes, plus ou moins expérimentés en matière d’enseignement, et enfin qu’ils viennent des 4 coins de la France métropolitaine, voire même de la Réunion pour l’un d’entre eux ! Ça fait plaisir à voir comme on dit.
L’objectif de cette réunion reste le même, à savoir l’actualisation des connaissances autour d’un travail pédagogique et technique, l’échange entre enseignants et le partage des expériences, toujours très enrichissant. « En plus des créneaux communs, chaque stagiaire choisit également une option : jujitsu, judo, kata et préparation aux passages de grades » ajoute Michèle Lionnet. La directrice de la formation qui a précisé que l’enseignement connaît une petite période de transition en matière d’effectif. Le judo manque en effet quelque peu d’enseignants à l’heure actuelle : « C’est normal, il y a une génération qui part, qui arrive à son terme, et une génération de jeunes qui reste un peu moins longtemps dans leur carrière d’enseignant… »
Il faut donc faire en sorte que les « petits nouveaux » poursuivent le plus longtemps leur cursus et leur carrière de « prof » de judo. C’est essentiel pour que cette belle discipline puisse continuer à être accessible partout en France et avec une qualité d’enseignement digne des valeurs qui font l’essence du judo. Ainsi c’est avec enthousiasme et sincérité que le président du comité des Vosges de judo Jean-Louis Duverger a tenu à remercier l’ensemble des stagiaires pour leur engagement et tout simplement leur présence. C’est aussi grâce à eux que ce stage peut perdurer dans les Vosges, le bassin lorrain et le Grand Est, le tout dans un esprit que l’on pourrait définir par ces mots lancés avant le début des réjouissances de jeudi après-midi : « savoir partager » !
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