Les patoisants sont assidus en témoigne le nombre d’adhérents entre 10 et 20 personnes à chaque réunion du club, selon le temps ou les activités extérieures. C’est le constat mené par le président Serge Renou lors de l’assemblée générale de l’association qui se tenait la semaine dernière en mairie
Et le labeur ne manque pas pour preuve « Nous avons diversifié notre façon de travailler » explique Serge Renou » 8 mots tirés au sort à mettre dans un texte élaboré par chacun, puis traduit en patois et l’inverse »…. Pour sans doute avoir une meilleure compréhension.
Outre le travail réalisé en véritable colloque patoisant, les adhérents se retrouvent aussi pour trinquer comme ce fut le cas le 3 janvier lors de l’épiphanie, afin de déguster une galette offerte par l’académie et le cidre par Claude Guery.
Le club s’est également déplacé à Bellefosse et une délégation est allée à Saâles pour participer aux tables de patois « nous sommes toujours très bien accueillis et amenons traditionnellement des jonquilles pour décorer les tables ». Et au registre des repas conviviaux avant les vacances scolaires, 40 patoisants ont mis les pieds sous la table de l’Auberge de Grand-Valtin.
De son côté, l’ami René Coé a participé à la transhumance organisée par la Ferme des Fougères et l’Auberge Hazemann entre Belmont et le Champ du Feu alors qu’une délégation a assisté à la messe en patois du Girmont Val d’Ajol suivie d’un repas à la salle des fêtes. Alors qu’en septembre tout le petit monde a pris la direction du Champ de Feu pour un colloque ayant pour thème « les pommes de terre» : c’est dire si les ouailles de Serge Renou ont la patate.
« En ce qui concerne la saison 2018/2019 exceptées nos rencontres habituelles, nous n’avons pas de projet particulier » poursuit le président « sauf réimpression du livre de Louise Bédel intitulé « Les 4 saisons, la vie dans une ferme des Hautes-Vosges vers les années 1920 ». En effet, la famille a donné son accord pour cette réalisation.
Et pour conclure la réunion de travail, ce qui concerne les projets, une élue a émis l’idée de voir apposer le nom de certaines rues de la localité en patois. Why not en anglais dans le texte !
Ainsi va la vie des patoisants !
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